Particles and their sources in Tripoli (PASTRI)

Description :

Afin de palier à l'impact de la pollution de l'air, une bonne gestion de la qualité de l'air commence par connaître la contribution des différentes sources. Tripoli, située au Nord du Liban, et sa banlieue abrite 1 million d'habitant environ et sa qualité de l'air montre des concentrations élevées de particules fines. L'objectif du projet « Particles and their sources in Tripoli (PASTRI) » est d'analyser la composition de l'atmosphère urbaine à Tripoli pour l'aérosol organique et inorganique. La première étape consiste à prendre des échantillons de PM2.5 du milieu considéré, puis les analyser chimiquement afin de pouvoir modéliser dans un deuxième temps la contribution des sources. Les mesures de la composition des PM2.5 va comprendre un large éventail de marqueurs organiques ainsi que les espèces carbonées (EC et OC) en plus des ions et éléments inorganiques. Cette étude utilisera ces mesures pour explorer qualitativement les sources potentielles (par exemple à partir de la corrélation des éléments) avant de passer à une approche quantitative de l'identification des sources de particules (sources locales, transport longues distance…) par modélisation source-récepteur utilisant le modèle Positive Matrix Factorization, ainsi qu'une modélisation inverse des trajectoires longe-distances des masses d'air par le modèle Hysplit. Ce travail représentera pour la première fois des mesures de composition aussi approfondies à Tripoli. Ainsi, cette étude permet de mettre en évidence les sources potentielles de PM2.5, qu'elles soient anthropiques ou biogéniques, qui contribuent à la qualité de l'air de la ville et sa banlieue et d'évaluer les risques cancérigènes et non cancérigènes associés liés à l'air ambiant PM2.5. Cela permettra aux décideurs de mettra des politiques environnementales adéquates dans la région de Tripoli pour réduire la pollution de l'air. Il implique les partenaires principaux suivants : Université de Balamand – Liban, le Cyprus Institute (CARE-C Center) et l'Université du Littoral Côte d'Opale.