Approche scientifique : comment se développe le cancer du sein ?
Le fonctionnement de notre organisme est assuré par un micro-élément nommé “cellule”. Comme elle peut assurer diverses fonctions dans le corps, elle peut également se dérégler, délaissant sa mission. La cellule finit par se multiplier, créant une masse nommée “tumeur maligne”, dans un organe dont elle perturbe le fonctionnement, en l’occurrence, le sein. En voici quelques symptômes : érosion cutanée, rougeur, écoulement mamelonnaire, rétraction, ganglions sous les aisselles …
Précaution : les femmes, passez vos examens cliniques ! (early check)
Effectué par un professionnel, l’examen clinique des seins (ECS) est essentiel pour une femme, puisqu’il permet de soigner plus facilement son cancer, d’augmenter les chances de guérison, mais aussi de limiter les conséquences de certains traitements (Selon L’assurance maladie) Voici les différents ECS pour chacune des tranches d'âge :
25 à 49 ans : dès l'âge de 25 ans, l’examen d’observation et de palpation est recommandé chaque année. Pour la partie « observation », vous serez allongée,pendant que le professionnel de santé vérifie un des symptômes mentionnés ci-dessus.
Pour la partie « palpation », le professionnel de santé exerce une pression ferme avec ses doigts, à la recherche de masses (tumeur maligne), d’un durcissement, d’un épaississement du tissu mammaire, ou d’une sensibilité/douleur.
50 à 74 ans : Il est primordial de subir chaque deux ans un dépistage, un examen effectué pour détecter la maladie avant l’apparition de quelconque symptôme.
74 ans et plus : La question de dépistage doit être examinée au cas par cas avec votre médecin.
Traitements
Le choix de traitement dépend du type de cancer du sein, de l’état de santé de la patiente, de la localisation de la tumeur, et également de sa taille. Voici les options :
Qualité de vie des femmes atteintes par le cancer du sein
Le cancer est une maladie qui peut forcément affecter la santé mentale de la malade. Pour une femme, les seins constituent une partie intime et féminine. Il serait dur, particulièrement dans le cas d’une chirurgie, de se défaire de cette partie d’elle-même.
« Dans le service d'oncologie je rencontre toujours des femmes ayant subi une mastectomie, même celles ayant eu une mastectomie bilatéral préventive, ce qui est une procédure très agressive. », nous a informés l’infirmière à L’HDF Fatima Ghaddar. “Surtout que la période de guérison est difficile et peut parfois aboutir à des complications diverses. Ces femmes risquent de développer des maladies mentales, vu que leur estime de soi se dégradera. « Certaines deviendront dépressives et passeront mêmeune période de deuil, comme si elles faisaient leurs adieux à cet organe intime »
En réalité, l’apparence physique ne définit pas la femme. La mentalité d’une femme est une arme utilisée pour résister contre le cancer. Ces femmes constituent le symbole de la résilience, le pouvoir et la patience.