
Il existe des éléments dont l’importance se fait discrète, de telle sorte à ce que leur absence nous montre les trésors qu’ils sont réellement : la santé physique en fait partie. puisqu’elle est loin de se limiter à des exercices de sport quotidiens, cinq fruits et légumes par jour et des pratiques alternatives qui essaient de substituer le domaine médical. En effet, ce terme englobe également l’ultime chef d’orchestre qu’est l’organisme humain. Au centre de ce complexe infaillible – le plus souvent – réside un indomptable maître dont la moindre atteinte pourrait être fatale : le cerveau.
Il ne cesse de travailler, de réguler, d’améliorer et d’agir : il s’agit véritablement d’une machine infernale impliquée dans la quasi-totalité des réactions de notre corps – qu’elles soient physiologiques ou néfastes. Un kyste épidermique au niveau du cerveau est par excellence un processus néfaste survenu lors du développement embryonnaire.
En effet, les cellules de la peau et du cerveau proviennent du même tissu embryonnaire. Mais elles finissent par se séparer et migrent dans des directions opposées où chacune d’elles se développera afin de donner naissance à divers constituants comme l’épiderme, l’un des principaux éléments de la peau. Or, il arrive que certaines cellules épidermiques ne migrent pas et reste à proximité du cerveau où elles se développeront et resteront dans cet endroit anatomique pourtant totalement différent de leur site d’action habituel.
Cependant, le cerveau ne capitule pas si facilement sinon les seuls êtres humains à exister auraient été Adam et Eve. De ce fait, ces cellules peuvent rester piégées toute une vie sans causer le moindre problème. Dans d’autres cas, dû à leurs capacités sécrétoires au sein du cerveau, elles peuvent être à l’origine de l’accumulation de kératine le plus souvent près du cervelet et du tronc cérébral. De ce fait, le cerveau se retrouve compresser ce qui va causer une perturbation des fonctions neurologiques cruciales et des symptômes communs entre les patients atteints ; notamment des maux de tête, des nausées ou encore des troubles d’équilibre.
La chirurgie reste la solution la plus envisageable, dans ce cas, puisqu’il s’agit d’une tumeur bénigne mais il est très rare que la tumeur soit totalement prélevée. Le cerveau démontre une fois de plus sa résilience en étant capable de s’adapter à vie entière passée aux côtés des kystes épidermiques même si les chirurgies sont fréquemment exercées.
À noter que ces kystes résultent d’une accumulation excessive de kératine secrétée par les cellules épidermiques alors qu’elle est destinée à l’épiderme de la peau et non au cerveau !
Alors, pour les personnes qui négligent certains aspects de leur santé physique, le kyste épidermique sera simplement une raison pour dormir un peu moins bête ce soir !
Toutefois, ce cas rare peut s’avérer utile pour aider les personnes qui ignorent encore la valeur de notre inestimable joyau, plus connu sous le nom de la vie.