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L’USJ : Là Où les Mondes Se Rencontrent

Il existe des lieux où les frontières s’effacent, où les contradictions se transforment en harmonies, où l’identité cesse d’être un enfermement pour devenir une promesse. L’USJ en est l’exemple parfait. Ici, l’Orient et l’Occident ne sont pas deux blocs qui s’affrontent, mais deux rives d’un même fleuve, reliées par la pensée, la langue et le désir de comprendre.

 

Nous sommes nés dans un pays où l’histoire est un carrefour. Un lieu où le passé murmure à chaque pierre, où les civilisations ont laissé leurs empreintes dans nos mots, nos gestes, nos livres. Nous avons grandi avec plusieurs langues, non comme un fardeau, mais comme une clé. L’arabe nous relie à nos ancêtres, à cette poésie qui fait de chaque phrase un monde. Le français, lui, nous a initiés aux idées qui ont changé l’humanité, à cette quête de sens qui traverse les siècles. L’anglais, enfin, est la langue du présent, de la technologie, des dialogues qui tissent l’avenir.

 

À l’USJ, nous avons appris que l’identité n’est pas un territoire fixe, mais un mouvement. Elle n’est pas ce que l’on défend jalousement, mais ce que l’on construit en regardant au-delà de soi. Certains voudraient croire que s’ouvrir à d’autres cultures, c’est se perdre. Mais c’est tout le contraire : c’est en traversant les autres que l’on se rencontre soi-même. Ce n’est pas l’isolement qui préserve, mais le dialogue qui élève.

 

Chaque cours, chaque livre ouvert, chaque échange entre étudiants est une pierre posée sur ce pont entre les mondes. Nous ne nous contentons pas d’accumuler du savoir, mais nous essayons d’apprendre à penser de différentes manières, à tisser des liens entre des idées qui semblaient lointaines. Nous comprenons que la vérité n’est pas une tour d’ivoire, mais un espace infini où chaque voix compte.

 

Il y a quelque chose de vertigineux dans cette aventure. Nous ne sommes plus seulement les héritiers d’un passé : nous devenons les architectes d’un avenir. Un avenir où l’Orient et l’Occident ne sont plus des catégories rigides, mais les couleurs d’une même toile, les notes d’une même symphonie.

 

C’est ici, dans cette université, que nous apprenons à être libres. Libres de penser sans barrières. Libres de refuser les définitions étroites de ce que nous devrions être. Libres de croire que l’identité n’est pas un héritage que l’on subit, mais une œuvre que l’on écrit.

 

Nous sommes les enfants de ce dialogue. Et c’est ici, entre ces murs, que nous en écrivons le plus beau chapitre.

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