Dans un pays comme le Liban, où la situation économique, politique et sociale est marquée par de nombreuses difficultés, la vie quotidienne est devenue une source de stress permanente. Pour un étudiant en médecine, déjà soumis à des exigences académiques élevées, cette pression est encore plus lourde à supporter. Dans ce contexte tendu, le sport se révèle être bien plus qu’une simple activité physique : il devient une nécessité indispensable pour se libérer de la pression et maintenir une bonne qualité de vie.
L’exercice physique, qu’il s’agisse de musculation, d’endurance, de yoga ou de sport d’équipe, permet de libérer des endorphines, les fameuses hormones du bonheur. Pour un étudiant en médecine au Liban, ces moments de bonheur sont rares et précieux. En pratiquant une activité sportive, même de courte durée, le corps produit ces substances qui aident à réduire l’anxiété et la tension accumulée. En effet, le sport agit comme un puissant anti-stress naturel en réduisant le taux de cortisol excessif, permettant ainsi de retrouver une sensation de paix intérieure tout en améliorant la qualité du sommeil profond. « Personne ne quitte la salle de gym avec tristesse », d’après mon expérience personnelle.
Par ailleurs, une décision qui pourrait être cruciale pour mon parcours était le fait d’arrêter le sport pour me concentrer davantage sur mes études. J’ai alors constaté une baisse significative de mes résultats académiques. Ce choix, qui devait m’aider à progresser, a finalement eu l’effet inverse.
« Faire du sport me permet de me libérer mentalement. » Lorsque je suis en plein effort physique, je me concentre uniquement sur mes mouvements, mon souffle et mes sensations. Cette focalisation me permet d’oublier temporairement les problèmes extérieurs et de me recentrer sur moi-même. C’est un moment où les inquiétudes se dissipent et où je peux enfin retrouver un sentiment de contrôle sur mon corps et mon esprit, même si le reste de la vie semble parfois hors de portée.
Le défi de trouver du temps pour le sport est bien réel. Entre les études intensives, les cours pratiques et les révisions, mon emploi du temps est très chargé. Pourtant, j’ai appris qu’en planifiant mes journées et en intégrant des créneaux dédiés à l’exercice, je parviens à maintenir une routine sportive régulière. Même une séance de 20 à 30 minutes peut faire une grande différence dans mon emploi du temps, car cela permet de maximiser l’effort en un minimum de temps.
En somme, le sport est pour moi une nécessité, un moyen essentiel pour gérer le stress et affronter les défis de la vie d’étudiant en médecine dans un pays au pic de sa crise. Grâce à l’exercice physique, je trouve un équilibre et je parviens à mieux affronter les responsabilités et les pressions qui m’attendent chaque jour.
Vous pouvez adopter ce plan de journée : Assister à vos cours à l’université, puis faire du sport avec un camarade avant de reprendre vos études une fois l’exercice terminé.