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  Avant de commencer cet article, et vu que la rubrique porte comme nom « Ici le Liban », il est indispensable de mentionner ce dont souffre notre pays à sa frontière sud. Nous adressons à tous les Libanais, et aux habitants du Sud plus spécifiquement, des prières pour que Dieu leur accorde la force et la patience durant ces moments difficiles pour la nation. Nous adressons aussi toutes nos condoléances envers les familles des martyrs et des mots d’amour aux blessés et aux personnes déplacées. 

  Le premier août de chaque année représente la fête de l’armée. Cet évènement pousse nombre de personnes à réfléchir quant au rôle de cette institution et aux défis auxquels elle fait face. En effet, tout le monde au Liban est en difficulté et l’armée ne fait pas exception.

Le rôle en intérieur : 

  Même si beaucoup de gens essaient de peindre une image sinistre de la condition sécuritaire dans le pays, il est indéniable que l’armée a presque toujours pu contenir différentes situations qui auraient pu déraper vers la catastrophe. L’un des exemples les plus récents qui concrétise cela est observé lors du malheureux meurtre de Pascal Sleiman. L’armée a pu contenir toutes les émotions et s’est encore prouvée être l’une des institutions en qui tous les Libanais ont confiance et qui, par conséquent, est capable de calmer les plaies de tous les citoyens. D’une importance cruciale, il faut à tout prix garder l’armée dans la conscience populaire comme symbole d’union patriotique libanaise. 

Le rôle aux frontières :

  Le rôle de l’armée aux frontières du pays reste pour diverses personnes un sujet tabou. En effet, on pense souvent que l’armée ne fait pas assez ou pire, qu’elle est totalement absente. Cependant, le soldat tombé martyr au début de cette guerre, et plus récemment, les blessés de l’armée à la frontière sud du pays, ne font qu’attester de la présence en force de nos courageux soldats dans leurs positions durant les moments les plus durs. Sans oublier que l’armée joue jusqu’à aujourd’hui un rôle avec les Casques bleus auprès des populations civiles locales dans la zone de guerre. Certes, le manque de financement et d’armement sont ressentis, « même plus des haricots » comme nourriture, diraient certains. Malheureusement, on ne peut aussi pas s’attendre à mieux quand la majorité des donateurs et des fournisseurs d’armes sont plus concernés par les possibles vagues de migration vers l’Europe à partir du Liban, ou sont tout simplement des alliés très forts de l’entité sioniste. Ceci est cependant une discussion pour un autre jour. Nous ne pouvons que saluer tous les soldats qui continuent à poursuivre leur travail et à remplir leur devoir dans des conditions financières insupportables par amour et par foi en notre patrie. 

  À la lumière de ce qui précède, il est indispensable d’admettre les prouesses qu’accomplit cette institution dans les conditions difficiles du pays. Les mots ne peuvent pas décrire la fierté que nous ressentons tous en tant que Libanais et Libanaises. En espérant que cette force reste toujours un symbole d’honneur, de sacrifice et de loyauté, bonne fête de l’armée à tous et à toutes !

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