Le « conflit israélo-palestinien », une lutte géopolitique de longue date, a eu un impact profond sur la vie des personnes impliquées et a alimenté un réseau complexe de tensions politiques, religieuses et territoriales. Les événements récents ont de nouveau mis en lumière ce conflit de longue date, soulignant le besoin urgent d'attention et de résolution.
Les récentes escalades ont encore plus aggravé la situation déjà douloureuse, avec un mélange complexe d'événements, notamment des différends sur l'accès aux lieux religieux, et une augmentation des attaques de roquettes et des frappes aériennes. La dernière vague de violence a entraîné une profonde crise humanitaire.
En effet, l'urgence humanitaire augmente terriblement en Palestine au fur et à mesure que le conflit s'intensifie. Depuis le 7 octobre, Israël a tué plus de 21 000 Palestiniens, dont au moins 8 500 enfants. En outre, 70 % des écoles, 110 mosquées et 3 églises ont été endommagées par les bombardements israéliens. Au moins 56 écoles endommagées ont servi de refuge aux civils déplacés.
Les citoyens ne peuvent plus être considérés comme des «dommages collatéraux ». Si nous comparons tous ces faits à d’autres guerres et événements historiques, tout le monde pourrait arriver à la conclusion que ce n’est pas une guerre ou un conflit, mais plutôt un génocide. Il y a une intention claire derrière chaque mouvement.
Où sont les réactions ?
Les gouvernements du monde entier ont publié des déclarations en réponse à l’escalade du conflit, certains dénonçant la violence et appelant à un cessez-le-feu immédiat, tandis que d'autres ont exprimé leur soutien à une partie ou demandé la retenue des deux parties. Les réponses reflètent souvent les alliances géopolitiques et les liens historiques qui influencent la position de chaque pays.
En outre, les organisations internationales, dont les Nations Unies, ont été activement impliquées dans la réponse à la crise. Toutefois, il s'est avéré difficile de parvenir à un consensus sur une résolution en raison des points de vue divergents entre les États membres.
Des intérêts nationaux divergents constituent un défi important pour parvenir à une réponse unifiée, car les alliances historiques et les considérations géopolitiques influencent les positions des différentes nations, ce qui rend difficile l'obtention d'un appui unanime pour des actions spécifiques. Malheureusement, nous pouvons constater que les États sont toujours plutôt préoccupés par les enjeux politiques plutôt que par les horreurs dont le monde en est témoin.
Combien d'enfants doivent encore souffrir pour que ceux qui sont au pouvoir se réveillent ? Combien d'autres bombes lancées sans prise de responsabilité avant que les organisations internationales ne fassent ce qu'elles ont été créées pour faire ? Combien de temps avant que les autres puissances décident de pouvoir faire ce qu'elles veulent aussi bien sans aucune crainte d'être tenue responsable ?
Il nous est malheureusement prouvé jour après jour que perdre des vies vaut gagner un peu plus de pouvoir dans la hiérarchie des relations internationales et géopolitiques.
Il ne s'agit pas de choisir un côté, mais de sensibiliser sur des faits et des chiffres indéniables et de se concentrer sur ce qui compte réellement : la vie humaine et ses droits.
Un autre génocide est-il vraiment ce dont le monde a besoin ?
N'avons-nous rien appris de nos manuels d'histoire ?