Tout commence par une petite ville nommée Bint-Jbeil, dont elle est située Sud-Liban, n’est pas seulement un lieu ancré dans l’histoire de la région. C’est un symbole puissant de résistance et de ténacité face aux envahisseurs. Sa position géographique stratégique en a fait une cible de choix pour n’importe occupation, mais elle a su se dresser comme une barrière infranchissable lors des guerres dont le Liban et la terre ont vécue.

Cette ville occupe une position importante étant donné sa situation géographique dans le sud du Liban et dans les villes et villages de Jabal Amel et plus précisément dans les frontières libanaises avec la Palestine occupée. En effet, elle est située au centre de routes et de corridors stratégiques qui relient plusieurs localités importantes, notamment Ainatha, Maroun Al-Ras et Aytaroun. La ville de Bint-Jbeil est entourée d'un réseau de villes qui soulignent son importance stratégique. 

En regardant la carte, au Nord, elle est bordée par Kawnin et Ainatha, tandis qu’au Sud, elle est proche de Maroun Al-Ras. À l’Est se trouvent Yaroun et Aytaroun, et à l’Ouest, elle est voisine de Ain Ebel. 

Ces villages et localités avoisinantes forment avec Bint-Jbeil un maillage vital pour la défense de la région et pour assurer la coordination des mouvements de résistance.

Bint-Jbeil en tant que point stratégique, elle peut contrôler ces axes signifie dominer les principales voies de communication dans la région. Ces axes critiques ont permis à Bint-Jbeil de devenir un pivot essentiel dans les batailles menées par la résistance, assurant non seulement la défense de la ville mais aussi le maintien de l’équilibre stratégique du territoire.

Au-delà des routes, la topographie unique de Bint-Jbeil a également façonné des « triangles défensifs », tels que ceux formés par Ainatha, Maroun Al-Ras ou Aitaroun et la ville elle-même. Ces formations géographiques naturelles ont permis d’entraver la progression des forces ennemies et d’optimiser les ripostes de la résistance. Depuis ces positions fortifiées, des embuscades efficaces et des frappes ciblées ont été menées, avec une précision redoutable.

La résistance à Bint-Jbeil s’est distinguée par son approche tactique avancée. En exploitant les embuscades, les missiles de précision et la surveillance via drones, elle a réussi à infliger des pertes importantes aux forces adverses. Ces méthodes, alliées à une coordination méticuleuse sur le terrain, ont transformé chaque attaque ennemie en un échec cuisant.

Malgré les moyens modernes et les troupes d’élite déployés par les ennemis qui veulent encercler et envahirent la ville, Bint-Jbeil a su faire face. 

Durant les phases historiques du Liban, et surtout les dernières guerres de l’occupation ottoman, mandat français, la guerre du sud du Liban entre les années 1970 et 2000, la guerre 2006 et la guerre 2023-2024, les empereurs et les armées qui occupaient le Liban et voulaient que Bint-Jbeil se rende et se rendaient eux-mêmes, se sont agenouillés devant elle pour se rendre, bien qu’équipées des technologies et des armes les plus avancées, n’ont pas réussi à s’imposer. Contraintes de se replier, elles ont laissé derrière elles des pertes humaines et matérielles importantes.

À la fin, chaque ennemi battu se retire, la ville de Bint-Jbeil reste vaincue, d'une terre dont les occupations ont prouvé une fois de plus qu'elle demeure insoumise à tous les envahisseurs. Ses collines sont restées fières, s'élevant haut et chantant à chaque aube le nom de chaque résistant qui défend la terre, tandis que les poings levés ont entouré Bint-Jbeil, s'engageant à protéger la patrie, quels que soient les sacrifices.

Sur le chemin de chaque victoire au Liban, et en particulier à Bint-Jbeil, les fils de Bint-Jbeil et du Jabal Amel sont revenus dans leurs villages et leurs localités, déterminés à rester et à résister aux projets ourdis par l'ennemi. C’est une victoire consacrée par le sang, pour laquelle les plus précieux sacrifices ont été offerts. Ce triomphe a gravé dans les annales du temps des noms inoubliables, que l’ennemi n’a pas oubliés et n’oubliera pas, après avoir goûté, et continuera à goûter, les leçons les plus dures.

Les étendards de la gloire et de la fierté continuent d’orner toutes les places, leurs noms résonnant dans la voix de chaque héros, et en particulier celle de Sayyed Hassan Nasrallah (Que Dieu lui fasse miséricorde), qui a affirmé que Bint-Jbeil restera la capitale de la résistance et de la libération, un modèle de fermeté pour tous les libres du Jabal Amel et du monde.

Pour conclure, Bint-Jbeil n’est pas qu’une ville. Elle représente un bastion, un lieu chargé de symboles qui transcendent les frontières du Liban. Elle prouve que l’esprit de résistance, couplé à une stratégie précise et à une géographie maîtrisée, peut surmonter des défis immenses. Sa ténacité est un exemple, une leçon d’histoire vivante rappelant que face à l’adversité, la résilience et l’unité peuvent renverser les rapports de force les plus inégaux.

Bint-Jbeil continuera de briller comme une étoile de résistance, une source d’inspiration et un bouclier contre toute forme de soumission.