C’était en 2015 que le Père Salim Daccache a fondé le Chœur de l’USJ : une décennie d’harmonies et de mélodies qui ne font que téléporter Beyrouth dans un monde musical féerique.
Ce sont les mains délicates de Yasmina Sabbah qui dirigent l’orchestre avec méticulosité et amour, ne reflétant qu’une profonde passion pour la musique. Madame Sabbah choisit les thèmes avec précision, décidant de hausser la barre et de redonner vie aux chefs-d’œuvre des grandes icônes de la musique tels que ceux de Mozart et Beethoven.
L’interaction professionnelle entre Madame Sabbah et les membres talentueux est le secret de la réussite de ce Chœur : un sourire brillant, des regards de confiance en chaque membre de cette chorale et une préparation précise et pleine d’amour. La magie de l’homogénéité et du charme de ces voix angéliques fait des concerts une expérience inoubliable. Cette expérience ne reflète que la capacité libanaise à briller dans n’importe quel domaine, surtout celui de l’art et de la musique.
Normalement, le Chœur organise trois concerts annuels : un concert de Noël en décembre et deux autres durant le deuxième semestre de l’année universitaire. En plus, quelques concerts prennent place pour des occasions consacrées aux amis du Chœur de l’USJ.
Au Liban, le Chœur de l’USJ est l’un des plus célèbres, mais aussi l’un des très peu qui a surpassé les frontières libanaises et a pu charmer l’esprit du monde entier. En réalité, YouTube a diffusé à l’ouïe internationale plusieurs concerts, citons : « Colors of India », « Next Stop Broadway », « Symphonic Rock » et beaucoup plus encore… Cette diffusion est une marque essentielle dans le répertoire du Chœur, qui ne fait que plonger les auditeurs dans un monde féerique libanais.
À mentionner que ce Chœur ne se limite pas seulement aux élèves de l’université Saint-Joseph, mais il englobe aussi des étudiants de différentes universités et même des talents de plusieurs tranches d’âge. À la lumière de la guerre, Madame Yasmina Sabbah et les membres de la chorale ont décidé d’affronter les circonstances et de les combattre en haussant leurs voix et en ne pas abandonnant : « On pourrait affronter des obstacles, mais on ne se laissera pas faire ! » C’est pourquoi les répétitions se sont déroulées en ligne … Et à peine le cessez-le-feu fut annoncé que Beyrouth accueillit de nouveau ses bien-aimés chaque mardi et jeudi. La capitale a besoin de l’art comme arme contre toutes contraintes et difficultés ; en fin de compte, la musique est le cœur battant de Beyrouth et du Liban tout entier.
Parlant d’actualité, le Chœur a entamé la semaine dernière ses auditions pour enrichir ses cordes vocales, et hier encore fut le premier jour de répétitions et de préparation pour le premier concert de l’an 2025.
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