De la guerre à la crise économique, il est indéniable que le Libanais fait face à des obstacles lamentables. Cependant, être libanais, c’est plus qu’une nationalité: c’est s’armer de résilience, se réjouir de chaque étincelle d’espoir, se préparer avec pleine festivité pour accueillir la période la plus chaleureuse de l’année.

Raviver les lumières au sein de chaque quartier libanais se dresse comme étant l’ultime préoccupation de la population après la violente tempête qu’avait subi le pays pendant les derniers mois. Parmi les villes qui ont à merveille donné le plus éminent sens à Noël, mentionnons Batroun qui s’est encore démarquée cette année à travers son marché de Noël regroupant le peuple libanais des différents coins du pays. Tout le monde est en fête au plein milieu des ruelles charmantes de cette vieille ville. Les visiteurs peuvent profiter des activités festives tout en respirant l’air frais de la mer. De surcroît, le plus majestueux, c’est que ce marché offre la possibilité aux gens de vendre les artisanats qu’eux-mêmes ont confectionnés. Tout au long du marché, des chants de Noël, des spectacles de danse traditionnelle créent une atmosphère ravissante. De plus, le village de la diaspora libanaise offre sans l’ombre d’un doute une des ambiances les plus féeriques, montrant que le Liban était et restera une éloquente destinée pour le tourisme pendant les périodes de fête.

En fait, la vraie magie de cette période ne serait plus chaleureusement accueillie que si vous faites une tournée à Beyrouth,cette mosaïque brisée où chaque éclat reflète mille douleurs, mais en même temps mille souvenirs, elle qui brule dans ses cendres pour renaitre chaque jour. 

Finalement, que de plus beau que d’imaginer les maisons décorées, le petit enfant grimpant sur le canapé pour décorer le sapin, que son père a dressé avec la mère, en train de préparer des biscuits bien frais. Mais gardons dans nos cœurs chaque entité qui se voit obliger à célébrer seule cette année, que ce soit car elle a émigré dans le but de se proclamer un futur à l’abri du danger ou car la guerre lui a volé sa famille bien-aimée et la rendue orpheline à un âge assez avancé.