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Entre « un droit » et « droit vers », une complémentarité majeure.

Le droit à l’éducation, ce droit négligé dans beaucoup de pays et pour plusieurs tranches d'âge commence déjà par la capacité de répondre aux besoins humains essentiels au quotidien : recevoir une éducation de qualité et pouvoir construire un chemin personnel et professionnel, nous permettent d’assouvir nos besoins, sans avoir recours à autrui. De même, la vraie éducation est celle qui offre à son receveur la possibilité de tracer son propre parcours, droit vers l’autonomie et l’indépendance.  

Vu comme quelque chose de facilement atteignable, le vrai sens de l'éducation reste perdu entre les définitions qui lui sont attribuées.  

En d’autres termes, avoir droit à l’éducation c’est avoir le droit d’être différent ainsi que de recevoir une éducation juste, indépendamment de la classe sociale, du sexe et de la race. 

Il est aussi essentiel de se rappeler qu’aucune éducation n’est complète si elle n’est pas inclusive. Comment peut-on alors dire qu’on promeut le droit à l’éducation si les enfants aux besoins éducatifs particuliers restent toujours exclus du système éducatif ? 

L’éducation doit se diviser en trois parties complémentaires : Equité, inclusivité et justice. 

L’Equité met en œuvre le fait que l’éducation reçue par les élèves soit une éducation adaptée à leurs besoins, et cela en répondant à leurs capacités ; l’Inclusivité met en œuvre l’intégration des élèves aux besoins éducatifs particuliers dans le système scolaire sans aucune discrimination ou différence ; la Justice met en œuvre le fait que l’éducation soit accessible à tout le monde, indépendamment de la classe sociale et du sexe. 

Le vrai droit à l’éducation, implique le devoir d’assurer l’ambiance favorable à l’apprentissage au niveau scolaire, et d’accompagner tout apprenant dans le chemin qu’il prendra. 

Afin d’assurer ce milieu propice à l’éducation, il faudrait certainement souligner les rôles cruciaux de l’enseignant qui devrait : guider ses élèves à se découvrir et à découvrir le monde qui les entoure, favoriser leur participation et leur interaction, leur donner la chance de comprendre et d’apprendre d’une manière adaptée, et certainement mille et mille autres rôles importants pour que l’apprentissage ne se transforme pas en une punition. 

Le droit à l’éducation doit être parmi les premiers droits à être assurés chez toute personne, parce qu’il ne faut jamais oublier que recevoir une éducation signifie recevoir la clé de l’ouverture vers le monde, vers le développement et le changement au mieux. 

Assurons-nous que l’éducation elle-même joue à peu près 50 % du rôle de cette clé, sachant que l’autre 50 % correspond à la volonté qui accompagnera l’apprenant tout au long de son parcours, et ultérieurement dans sa vie. 

De même, il serait aussi important d’assurer une éducation gratuite dans les pays développés ayant les capacités d’assurer gratuitement ce droit. Sinon, il faudra assurer l’éducation à un coût accessible à tous, sans que quelqu’un soit obligé d’arrêter ses études suite à diverses raisons financières. 

En conclusion, il faut toujours faire en sorte que ce droit ne soit pas oublié, malgré tout ce qui arrive dans le monde. 

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