Vous êtes-vous déjà demandé comment se passerait une soirée si tous les clubs de l’université s’étaient réunis dans un seul et même endroit ? Eh bien, j’ai la réponse à votre question : c’est le chaos le plus organisé qui soit. Pourquoi le mot « chaos » ? Car le chaos n’est pas toujours synonyme de désordre, étant donné que nous sommes humains et que nous avons besoin de chaos dans notre vie. Cependant, j’ai surtout utilisé le mot « chaos » puisque c’est la première idée qui m’est venue à l’esprit une fois arrivée au CIS. Bizarrement, c’est une fois la tête plongée dans l’eau que nous nous rendons compte que le chaos est en fait la joie des étudiants qui se diffuse entre eux. Les rires ne tarissaient pas et,à ce moment-là, peu importait qui nous étions, notre année d’études, notre cursus ou même nos valeurs ; cette nuit-là, nous n’étions que des inconnus venus profiter de la soirée.
Mais la vraie joie de vivre qui nous caractérise à nous, les jeunes, n’a vraiment éclaté qu’au moment des jeux organisés par Campus-J. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que personnellement, je ne contrôlais plus rien. La joie nous ayant tous contaminés, nous nous sommes empressés de former des groupes dans le but de jouer ensemble. La glace avait été brisée et c’était ça l’objectif premier de cette soirée : rencontrer de nouvelles personnes et s’ouvrir à de nouvelles idéologies. D’ailleurs, saviez-vous que le logo de l’université est inspiré d’un arbre présent au CSM ? Non ? C’est l’une des choses que nous avons apprises le vendredi soir.
Certes, une bonne soirée est un moyen de maintenir un contact humain essentiel pour les jeunes afin de réduire leur niveau d’isolement et de solitude. Toutefois, la soirée avait également pour but d’informer les étudiants sur les clubs de l’USJ et les valeurs qu’ils animent. D’ailleurs, si vous pensiez que les clubs de votre établissement se limitaient au club laïque, féministe ou même au club de débat, détrompez-vous. J’ai été agréablement surprise de découvrir des clubs pour tous les goûts, que ce soit le club de santé mentale, le Rotaract ou même le club d’inclusion. Je tiens tout de même à préciser qu’un stand pour le conseil des étudiants était également présent, où chacun et chacune a pu déposer sa ou ses suggestions afin d’améliorer la vie étudiante au sein de l’université.
D’autre part, je ne peux rédiger cet article sans saluer les talentueux artistes des clubs de danse et de musique pour leurs performances incroyables.
Finalement, j’aimerais adresser des remerciements au Service de la vie étudiante, au rédacteur en chef de Campus-J et à tous les présidents et vice-présidents des clubs présents ce soir-là pour avoir rendu cette soirée magique dans tous les sens du terme.