Lebanon was once known as the Switzerland of the Middle East for the beauty and the diversity of its landscapes and ecosystems, the mildness of its climate, the richness of its vegetation, its natural resources and its cultural and historical heritage. Today, after nearly a century of neglect and apathy at all levels (political, social, environmental, archaeological), the reality is different: Lebanon has become one of the underdeveloped countries.
Alongside national issues in terms of decision-making and the development of territorial strategies, the environment is one of the weakest links in the chain of concerns of the Lebanese government and citizens. Non-governmental organizations (NGOs) and institutions are trying to overcome these shortcomings and reawaken the interest of citizens in the preservation of natural resources. However, their actions and interventions remain scattered and limited. The Lebanese suffer from the inability to identify themselves with a good image of their country and their leaders; their morale sinks into an intellectual and psychological depression. Impotence is lurking and is asserting itself.
How can we stimulate the energy of citizens and motivate them to act responsibly? How can we make them aware of environmental and civic issues? How can we inform them of the risks that the country faces in this regard? How can we provide them with fair and appropriate solutions? How can we foster a culture of eco-citizenship and sustainable practices? How can we revive in them the image of an honest citizen, free from mercantilism and clientelism? How can the public interest prevail over private interest? How can we encourage them to become actively involved in socio-political life for the good and progress of their country? How can we inspire the younger generations to actively contribute to the environment?
This conceptual and behavioural awareness and development can only be achieved through the holistic concept, “Education For …”, addressing the holistic knowledge of individuals: how to think, how to be, how to anticipate, how to act and how to participate – a concept in which Man, in all aspects, is an integral part of his environment.
In response to this urgent need, the Chair of "Fondation Diane" for Education on Eco-citizenship and Sustainable Development (CEEDD), was created by the “Diane Foundation" in October 2015. It is headquartered at Saint-Joseph University of Beirut, Humanities Campus, Building C, 4th floor.
The CEEDD aims to be an interdisciplinary platform dedicated to environmental issues with an integrative approach. It is distinguished by the strong links it establishes between citizenship and sustainable development. It acts as a crossroads between the various local bodies dealing with these issues and aiming for international collaboration. As a place for reflection and training, a cornerstone of synergy for initiatives aimed at shaping the future of this small planet, this Chair – a pioneer in Lebanon – is dedicated to improving knowledge of socio-ecological issues. The CEEDD wants to rethink traditional development models. Each citizen will thus be able to grasp the complex, modern world in which they live and acquire the necessary attitudes, approaches, habits and knowledge to build a sustainable future.
Le Liban fut jadis reconnu comme la Suisse du Moyen-Orient : la beauté ainsi que la diversité de ses paysages et de ses écosystèmes, la douceur de son climat, la richesse de sa végétation, ses ressources naturelles et son patrimoine culturel et historique le prédisposaient à ceci. Aujourd’hui, au bout de près d’un siècle de négligence et d’apathie à tous les niveaux (politique, social, environnemental, archéologique), la réalité est autre : le Liban figure au rang des pays sous-développés.
En marge des considérations nationales en termes de prises de décisions et d’élaboration de stratégies territoriales, l’environnement représente l’un des maillons les plus faibles de la chaîne des préoccupations du gouvernement et des citoyens libanais. Organisations non gouvernementales et institutions essayent de pallier ces lacunes et de réveiller à nouveau l’intérêt que les citoyens accordent à la préservation des ressources naturelles. Toutefois, leurs actions et interventions restent dispatchées et limitées. Les Libanais souffrent de ne pouvoir s'identifier à une belle image de leur pays et de leurs dirigeants ; leur moral s'enfonce dans une dépression tant intellectuelle que psychologique. L’impuissance guette et s’affirme.
Comment booster l’énergie des citoyens et les motiver à agir avec responsabilité? Comment les sensibiliser aux problématiques environnementales et citoyennes ? Les informer des risques que le pays encourt à ce niveau ? Les doter de solutions justes et adaptées ? Développer une culture de l’écocitoyenneté et des pratiques durables ? Comment réveiller en eux une image de citoyen intègre, libéré du mercantilisme et du clientélisme ? Faire primer l'intérêt public sur l'intérêt privé ? Les pousser à s'engager activement dans la vie socio-politique pour le bien et le progrès de leur patrie ? Comment galvaniser les jeunes générations pour qu’elles prennent en main leur environnement ?
Cette sensibilisation et cette évolution conceptuelles et comportementales ne peuvent aboutir que par le biais de « l’éducation à » qui est un concept holiste, s’adressant à la totalité de la personne dans son savoir : savoir-penser, savoir-être, savoir-anticiper, savoir-agir et participer ; un concept où l’homme, dans toutes ses dimensions, fait partie intégrante de son environnement.
En réponse à ce besoin urgent, la « Chaire de l’Éducation à l’Éco-citoyenneté et au Développement Durable » (CEEDD), a été créée par la « Fondation Diane » en octobre 2015. Elle est hébergée à l’Université Saint-Joseph, au 4e étage du Bâtiment C du Campus des sciences humaines. La CEEDD se veut une plateforme interdisciplinaire dédiée aux problématiques environnementales selon une approche intégrative. Elle se démarque par les liens étroits qu’elle établit entre citoyenneté et développement durable. Elle agit comme point de rencontre entre les différentes structures locales traitant ces thématiques et ambitionnant une collaboration internationale. Lieu de réflexion et de formation, angle de synergie des initiatives visant à baliser le futur de cette petite planète, cette chaire - pionnière au Liban - se voue à l’amélioration de la connaissance des enjeux socio-écologiques ; elle veut repenser les modèles de développement traditionnels. Chaque citoyen pourra ainsi appréhender le monde moderne complexe dans lequel il vit et acquérir les attitudes, les habitudes, le savoir et les approches nécessaires pour bâtir un avenir durable.