Beirut Atmosphere Characterization - BACHA

Description :

Dans le contexte du changement climatique mondial et de l'urbanisation croissante, le Bassin de la Méditerranée orientale (EMB) est un environnement très sensible sous des pressions anthropiques et environnementales considérables. Les zones urbaines de l'EMB, notamment les mégapoles telles qu'Istanbul (avec une population de 12 millions d'habitants) et le Caire (avec une population de 16 millions d'habitants), connaissent des niveaux de pollution extrêmement élevés. Le Liban est situé le long de la côte orientale de la mer Méditerranée et représente l'un des pays du Moyen-Orient où les niveaux de particules dépassent régulièrement les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Des études récentes ont révélé que la pollution particulaire est 6 à 10 fois supérieure aux recommandations annuelles moyennes établies par l'OMS (5 µg/m3) (Fakhri et al., 2023; Fadel et al., 2023; Abdallah et al., 2018; OMS, 2021). Grand Beyrouth est devenue une ville métropolitaine avec plus de 2 millions d'habitants où la qualité de l'air est médiocre, confirmée par des données satellitaires. Dans ce contexte, le projet Beirut Atmosphere Characterization (BACHA) vise à évaluer (i) les sources de pollution atmosphérique anthropique particulaires et des gaz à effet de serre et (ii) l'impact potentiel de la pollution atmosphérique sur la santé au Grand Beyrouth. Ce projet étend le projet EMME-CARE du Cyprus Institute et les initiatives récentes sur le bassin méditerranéen comme MISTRALS/ChArMEx, TRANSEMED et ARCHIMEDES. Plus précisément, l'objectif de ce projet est de caractériser les particules en suspension dans l'air (les grosses particules, les particules fines, et les particules ultrafines) et ce par des méthodes onlines et offlines, ainsi qu'essayer de lier les mesures satellites aux émissions de surface de particules et de gaz en particulier les gaz à effet de serre au niveau national surtout avec le grand essor du changement climatique et du rôle des satellites dans la surveillance de l'environnement terrestre. Il implique les partenaires principaux suivants : Paul Scherrer Institute, le Cyprus Institute (CARE-C Center), le LSCE (CEA, France), etc.