Leçon
de cathéchisme
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“Le missionnaire est vite équipé.
Voulez-vous savoir le plus précieux objet de son bagage?
Regardez ce gros rouleau; ce sont les grandes images dont
se servait le P. Fiorovitch, de si bonne mémoire. Le
chemin du ciel, les deux étendards, la mauvaise et
la bonne morts, l’enfer, le pécheur d’habitude,
la communion sacrilège y sont peints d’une manière
saisissante, appropriée à l’âme
simple de nos montagnards”.
Dans une note en bas de la même page le Père
de préciser : « On raconte que le P. Fiorovitch,
dès qu’il eut reçu ses images, prêcha
avec force sur la mort sans confession, en commentant le tableau
affreux du mourant entouré de démons et chargé
de ses fautes. Son éloquence resta sans effet. Peu
de jours après, il sut que ses congréganistes
disaient : « La vue de ce mourant ne nous effraye pas,
c’est un frangi ». depuis lors, le mourant porte
un grand tarbouche rouge et inspire à tous de salutaires
réflexions. »
J. Delore, “De notre Dame du Liban
au fleuve Adonis, un an de course apostolique” Relations
d’Orient, 1909, p 47
Cornant à Jaj - Juillet 1935
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“C’est donc entre Ghiné et
Joura que je tire mon olifant. Vous riez : l’engin est
bien moyenâgeux! Mais voyez l’effet produit. Dans
les hameaux Ain Jouay, Ain Jeâ, etc…, dès
que l’air vibre de ses accents, les portes s’ouvrent,
les gens grimpent sur les terrasses : Quoi, qu’y a–t-il?-
“Allons, venez tous à Saïdet el-Qabal, l’évêque
vient pour confirmer ».
Là, et plus tard à Yahchouch, à Ghoschraya,
à Chouân, dans tous ces villages collés
au flanc du Gebel Moûsa, il faut sonner à pleine
gorge pour appeler les retardataires à la première
communion, il faut aller les arracher à leurs chèvres
dans les pâtis élevés…”
J. Delore, “De notre Dame du Liban
au fleuve Adonis, un an de course apostolique” Relations
d’Orient, 1909, p 47
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