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Nos racines, notre avenir…
La célébration des 150 ans de la
fondation de notre Université comme
un devoir de mémoire et de gratitude !

Message du Professeur Salim Daccache s.j. - Recteur

À partir de ce mois de mai 2024, nous nous engageons dans une marche, conviviale et recueillie, vers la célébration des 150 ans de la fondation de notre Université. D’après les annales historiques, c’est durant la deuxième semaine du mois de novembre 1875 que les jésuites avaient quitté la cité de Ghazir pour démarrer les cours dans les nouveaux locaux, situés à Beyrouth, de l’Université Saint-Joseph. Les bâtiments accueillent le Séminaire Oriental et la Faculté de théologie et de philosophie, qui ont préparé les cadres spirituels et pastoraux des Églises catholiques orientales. C’est là qu’ouvrait aussi un collège secondaire destiné à l’éducation des jeunes du Liban et d’ailleurs, du Proche-Orient. Le tout fut appelé l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

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Nos Recteurs ont dit



Eglise Saint Joseph

1902 : La Faculté orientale et la consécration de la tradition orientaliste

Le développement de l’USJ permet l’obtention, le 6 novembre 1901, d’un iradé sultanien confirmant l’existence légale de « l’Université Saint-Joseph de pères jésuites ». Ces derniers peuvent alors mener seuls une nouvelle entreprise : restructurer des enseignements dispensés auparavant dans une Faculté orientale, embryon d’une Faculté des lettres, qui voit le jour en 1902. Depuis 1863, il était question de fonder à Ghazir une Académie orientale : « dans laquelle, en face des protestants … de jeunes professeurs et écrivains seraient formés aux études orientales ». D’autres arguments plaident en la création de la Faculté orientale, d’abord l’existence de la Bibliothèque orientale et le fait que plusieurs soient des orientalistes réputés. Les cours de la littérature arabe et de plusieurs langues orientales, dont le syriaque et l’hébreu débutent le 2 décembre 1902. S’y illustrent notamment les Pères Maurice Bouyge, Louis Cheikho, Louis Jalabert, Paul Jouon, Henri Lammens, Alexis Mallon, Joseph Neyrand, Louis et Sébastien Ronzevalle et Antoine Salhani. Les premières soutenances de thèse ont lieu en 1906. Les professeurs de la Faculté publient notamment leurs recherches en arabe et en français dans les deux revues spécialisées Al-Machriq et les Mélanges de la Faculté orientale, lances respectivement en 1898 et en 1906.

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