017COMLM1 | Le communautarisme au Liban |
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Le communautarisme a fait son entrée depuis quelques décennies sur la scène de la pensée politique. Cependant ses racines plongent bien dans l’histoire de la philosophie politique depuis Platon et Aristote et surtout Hegel dans la première période de sa philosophie de la reconnaissance. Il s’agit d’une d’un courant de pensée qui se présente comme critique soit du libéralisme soit du républicanisme. Sa critique ne vise pas toutefois les thèses centrales de ces deux courants politiques, mais leurs portées et leurs applications à la lumière du post-modernisme et des changements sociétaux et géopolitiques après ce que Habermas appel « la chute de l’Etat-nation ». Avec le communautarisme on entre dans une nouvelle ère de la pensée politique concernant l’individu et le citoyen comme à la fois indépendants et appartenant à une communauté de valeurs, et comme participants à la vie politique à partir de sa double appartenance ; et la possibilité de la communauté de valeurs d’être reconnue en dehors du for interne c’est-à-dire dans l’espace public. Ce courant a eu ses échos au Liban par le biais de la théorie politique de la consociation et la démocratie consensuelle. Dans ce séminaire on va faire tout d’abord une sélection de quelques représentants classiques de ce courant, puis on va s’arrêter sur deux exemples types de la réception relative de ce courant dans le contexte libanais. Temps présentiel : 17.5 heures Charge de travail étudiant : 82.5 heures Méthode(s) d'évaluation : Cours magistral Référence : |