En | Ar

Projets de Recherche

Les Polyéthercétonecétones ou pekks : polymères thermoplastiques pour reconstitutions corono-radiculaires des dents depulpées en prothèse fixée.

Description :

Dans notre pratique quotidienne, nous sommes souvent confrontés à des cas présentant une destruction importante de tissus dentaires. Lorsque la perte de structure dentaire est minime, une couronne peut être placée directement. Par contre, lorsqu’une dent est trop abîmée et présente une perte de structures dentaires importante, il est tout à fait impossible d’installer une couronne sans réaliser une reconstitution appelée faux moignon. Les faux moignons coulés en métal sont utilisés depuis de nombreuses années. Ils sont fabriqués selon la forme du canal de la dent c’est-à-dire ils respectent l’anatomie canalaire et ont une résistance mécanique élevée. Par contre, ils entrainent des fractures radiculaires dues à leur module d’élasticité élevé et ont une couleur grisâtre inesthétique. De ce fait, plusieurs autres matériaux ont été introduits. Nous citons les tenons préfabriqués en fibre de verre et les faux moignons en zircone. Bien qu’ils soient esthétiques, ces reconstitutions présentent plusieurs inconvénients. Les tenons en fibres de verre ne respectent pas l’anatomie canalaire et les faux moignons en zircone présentent un risque de fracture radiculaire important due à la rigidité de la zircone. Aujourd’hui, des polymères thermoplastiques à haute performance, les polyéthercétonecétones ou pekks, commencent à être utilisé en odontologie prothétique mais ils restent cependant encore méconnus. En raison de leur bonne résistance à la fracture, de leur module d’élasticité très proche de celui de la dentine et donc d’une meilleure répartition des contraintes, d’une capacité d’absorption des forces et par la suite d’une diminution du risque de fracture radiculaire et en raison aussi de leur couleur blanchâtre esthétique, ces polymères peuvent être considérés comme une alternative au métal, aux fibres de verre et à la zircone. D’où l’intérêt de réaliser une étude in vitro afin d’analyser la résistance à la fracture des faux moignons en pekk en les comparant à la résistance à la fracture de trois autres matériaux conventionnels utilisés comme : le métal, les tenons préfabriqués en fibre de verre ou fiberpost et la zircone.

Titulaire :
RAHME Habib

Contact USJ :
habib.rahme@usj.edu.lb

Projet présenté au CR, le : 01/04/2020

Projet achevé auprès du CR : 01/07/2021