Approche de la qualité de l'air par biosurveillance
Description :
Au Liban, la rareté des données pour les inventaires des émissions empêche une évaluation précise et globale de la qualité environnementale. Par ailleurs, un grand nombre d'études a déjà prouvé que l'air au Liban, notamment celui de Beyrouth, est dégradé. La population souffre d'une exposition chronique, notamment aux NO2. De ce fait, il s'avère nécessaire de disposer d'un outil qui nous permette d'évaluer la qualité de l'air en l'absence d'un réseau de mesures. Une solution : les bioindicateurs. Ces derniers sont actuellement utilisés et promus par diverses organisations (Union internationale pour la conservation de la nature), comme moyen de gérer la biosurveillance et d'évaluer les effets environnementaux sur les humains. Mais sont-ils réellement de bons indicateurs de la qualité de l'air au Liban? L’objectif sera donc de déterminer la variabilité spatiale de la teneur de pollution par les bioindicateurs aux alentours d’une centrale thermique électrique (Jieh) en utilisant les mousses terrestres (bioaccumulation semi-quantitative de l’azote N) et les lichens (étude qualitative : présence/absence et étude de morphologie) . Un croisement avec des données expérimentales et /ou issues de la modélisation pourra nous permettre de valider ces informations.
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