Exploration des hypersensibilités médicamenteuses immédiates par le test d’activation des basophiles (BAT).

Description :

Le diagnostic des hypersensibilités médicamenteuses (HSM) est complexe et doit être précis afin d'éviter à la fois les surdiagnostics et les sous-diagnostics, ce qui aurait des conséquences sur la sécurité du patient et les coûts du système de santé. Il repose sur l'historique clinique et sur des tests in vivo tels que les tests cutanés et les tests de provocation médicamenteuse, qui peuvent avoir une sensibilité suboptimale ou être potentiellement risqués, respectivement. Dans ces cas, la réalisation de tests in vitro pourrait aider au diagnostic des HSM pour identifier le (s) médicament (s) responsable (s) ou des alternatives sûres. Nous nous proposons à travers ce projet en collaboration avec l’Inserm UMR 996, dirigée par le Pr Marc Pallardy expert dans le domaine de l’immunologie et de l’allergie médicamenteuse, le Dr Luc de Chaisemartin de l’INSERM UMR996 et du service d’immunologie de l’Hôpital Bichat, le Dr Pascale Roland-Nicaise du service d’immunologie de l’Hôpital Bichat ; tous deux experts dans le diagnostic biologique des HSM, la Pr Assoc Carla Irani, allergologue et immunologiste à l’Hôpital HDF et la Pr Assoc Lina Menassa, radiologue à l’Hôpital HDF, une meilleure compréhension de la physiopathologie des allergies médicamenteuses immédiates et retardées. Ce projet fait suite à un premier projet dans lequel, nous avons mis en place un premier test in vitro, le test de Transformation Lymphocytaire ou TTL pour le diagnostic des HSM. Dans ce projet actuel, nous mettrons en place le test d’activation des basophiles qui est un outil complémentaire au test cutané dans le diagnostic des HSM immédiates. Ce test permettra d’avoir une approche plus globale personnalisée dans le diagnostic des HSM immédiates. Nous appliquerons ce test dans un premier lieu aux produits de contraste iodés, aux inhibiteurs de la pompe à protons mais aussi à toute molécule médicamenteuse qui trouve son intérêt en clinique selon les patients recrutés. L’ensemble de ces résultats devraient aider les cliniciens à confirmer le diagnostic des HSM et d’effectuer une meilleure prise en charge des patients allergiques au niveau national tout en proposant des alternatives personnalisées.