Le XXe siècle a connu des guerres. Certaines entre ennemis visibles, d’autres contre un ennemi invisible. La grippe dite espagnole a entraîné, après la fin de la première guerre mondiale, environ 50 millions de morts, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale de l’époque !
Le XXIe siècle a déjà connu le SRAS (2003), le MERS (2012) et actuellement la pandémie d’une nouvelle souche, COVID-19.
Si les taux de mortalité rapportés ne sont pas très élevés, l’extrême capacité de diffusion du virus Corona (SARS-COV-2) est en train déjà de saturer les systèmes de santé et d’augmenter le nombre absolu des décès. Cependant, force est de constater que les mesures adoptées en 2020 ne sont pas différentes de celles en 1918 : isolement et confinement.
Mais la recherche s’active : entre le vieil antipaludéen Hydroxychloroquine (préconisé pour réduire la charge virale aux stades précoces de l’infection), l’antirétroviral (lopinavir/ritonavir, habituellement administré aux personnes VIH séropositives), l’antiviral Remdesivir, (initialement destiné contre le virus Ebola) ou d’autres antiviraux, l’immuno-modulateur (Interféron beta), l’étude Discovery décolle en Europe.
Mais il reste beaucoup de questions pour la recherche médicale (fondamentale et appliquée) et pas des moindres :
Ce virus nous pose des défis : répandu par la mondialisation, c’est par la mondialisation qu’il sera vaincu.