Ouvrage publié en : 2013 Langue : Français Éditeur : Université Saint-Joseph
Dieu dit: «Que les eaux qui sont sous le ciel s’amassent en un seul endroit et qu’apparaisse le continent» et il en fut ainsi. Dieu appela le contient «Terre» et la masse des eaux «Mer», et Dieu vit que cela était bon.
Depuis, les hommes se sont préoccupés de posséder la Terre mais pratiquement pas la Mer ou plutôt les mers.
La mer, toutes les mers les fascinaient et n’ont cessé de le faire. Mais la posséder ou les posséder était une toute autre question.
Effrayant les uns, attirant les autres, spécialement nos ancêtres les Phéniciens, et également les Grecs, ceux-ci les traversent allégrement, pour leur commerce leurs découvertes leurs comptoirs. Jusqu’où arrivent-ils, combien y périssent, Ils maîtrisent incontestablement tous les pourtours de la Méditerranée et les Phéniciens fondent Marseille (Marsa Il, le port du dieu Il) Monaco et bien d’autres cités pour arriver en Afrique du Nord et fonder Carthage et les Grecs en font de même. Sont-ils parvenus plus loin, en traversant les océans pour arriver en Amérique, bien avant Christophe Colomb ? Il est très difficile de l’affirmer.
Quid de l’exploitation de ses fonds marins ?
Il ne m’appartient pas d’en parler, puisque c’est le thème de ce colloque international et c’est à nos éminents conférenciers, que je remercie d’avoir répondu à notre invitation, que revient le privilège, le droit et la compétence d’en parler et de nous instruire sur ces questions délicates.
Je voudrais terminer en remerciant S.E le Président de la République d’avoir bien voulu accepter d’honorer ce colloque par son haut patronage ainsi que cet Aréopage qui a bien voulu répondre à notre invitation et nous honorer de sa présence. Merci à tous. Vive le Liban souverain sur ses terres et sur sa mer.
Professeur Georges KADIGE
Directeur du CEDROMA
295 pages Poids : 500 (grammes) ISBN : 9953-455-35-X