La création de l’Institut de santé publique démontre la volonté de l’Université d’être présente et active au sein du débat public sur la santé et de contribuer à l’élaboration de politiques dont l’impact principal serait l’amélioration de la santé de la population sans discrimination aucune: la santé publique étant le vecteur de la transformation des sociétés.
L’USJ, à travers l’Institut, s’ouvre comme à son habitude aux problèmes de la société, qui sont très nombreux et qui ne relèvent nullement d’une seule discipline : problèmes de santé complexes et chroniques, problèmes environnementaux graves, problèmes comportementaux et sociaux… Une santé publique en silo est inconcevable : elle requiert, pour structurer l’action collective, une intégration de plusieurs champs d’expertise à savoir, l’ingénierie, la technologie, les sciences de la santé, les sciences de l’environnement, les sciences sociales ainsi que les sciences humaines.
Dans ce contexte, l’Institut vise à être :
L’Institut s’engage à développer une culture d’échange au sein et hors des murs de l’Université afin de confronter l’enseignement académique à la réalité de la société et d’en assurer sa pertinence, de produire des recherches émanant des besoins réels du contexte et proposer des solutions locales innovantes et adaptées.
Nous vivons dans un monde qui dépense des millions pour trouver des remèdes au lieu d’investir dans la santé publique et la prévention pour éviter ces mêmes maladies. Il est bien dit que « Mieux vaut prévenir que guérir » ! La prévention constitue un moyen efficace d’améliorer la santé ; son succès repose sur la participation, les efforts conjugués, le changement de comportements et le véritable gain se mesure sur des décennies, sur le long terme. Nous semons le présent pour récolter l’avenir.
La santé publique nous concerne tous ! Et comme le dit Aristote « le bien certes est désirable quand il intéresse un individu pris à part mais son caractère est plus beau et plus divin quand il s’applique à un peuple et des États entiers ».
Dr. Michèle Kosremelli Asmar.