048BSCBM3 | Bioinformatique Structurale |
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Du fait des nouvelles approches de séquençage à haut débit, le nombre de séquences protéiques disponibles dans les bases de données dépasse actuellement le nombre vertigineux de 109 séquences. Ces séquences impliquées dans des fonctions biologiques variées sont annotées par analogie et donc le plus souvent peu caractérisées. Lors de ce cours, nous verrons comment dans un premier temps, il convient de bien connaître les séquences primaires et comment accéder aux bases de données majeures. La différence entre bioinformatique (bioinformatics) et biologie computationnelle (computational biology) sera mise en avant. Des exemples d’alignements de séquences et d’outils d’analyse seront proposés. La fonction des protéines est portée directement par leurs structures tridimensionnelles qui permettent d’appréhender le mécanisme de ces dites fonctions. Malheureusement, du fait d’un coup élevé et de difficultés techniques qui ne sont pas à négliger, le nombre de structures 3D (http://www.rcsb.org/pdb/home/home.do) n’est elle que de 142 602 au 2 aout 2018. Aussi l’utilisation de la bioinformatique permet de (parfois) passer de la seule séquence en acides aminés à la proposition de modèles structuraux 3D utilisables pour faire avancer la recherche fondamentale ou appliquée. Aussi dans un second temps, nous appréhenderons les données structurales disponibles. Ensuite, nous verrons comment suivant la difficulté de la recherche, il est possible de faire (i) de la modélisation comparative (par homologie), (ii) des techniques d’apprentissage, (iii) les approches ab initio et (iv) les approches de novo ou méta-serveurs. L’ensemble de ces questions sera illustré d’exemples tirés de la littérature et de mes propres recherches. Temps présentiel : 15 heures Charge de travail étudiant : 75 heures Méthode(s) d'évaluation : Analyse d'article, Exposé oral Référence : |
Ce cours est proposé dans les diplômes suivants | |
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Master en génomique et protéomique fonctionnelles |