L’influence des erreurs méthodologiques sur l’évaluation in-vitro de la résistance au décollement des attaches orthodontiques
Description :
En orthodontie, il est impératif d’avoir une force d’adhésion fiable entre la surface dentaire et la mèche orthodontique pour pouvoir supporter le stress causé par les forces physiologiques de la mastication. Ainsi, de nombreuses études in-vitro ont été menées afin de trouver la meilleure technique de collage ou le meilleur adhésif à la surface amélaire. Mais, en raison de la grande variabilité des méthodes expérimentales, l’interprétation des résultats s’avère difficile. Pour pallier à cette difficulté, l’organisation internationale de normalisation ISO a publié en 2015 une méthodologie standard des tests in-vitro d’adhésion à la structure dentaire. Dans cet article figure des recommandations concernant l’origine des dents (humaines, bovines…), le moyen de stockage, la taille de l’échantillon, la machine à utiliser, le traitement des résultats… Cependant, un manque d’information existe concernant le type de test de délogement des brackets orthodontiques le plus proche à la réalité clinique. L’objectif de cette étude serait donc de trouver la technique la plus reproductible et la plus fiable concernant le décollement d’un bracket en utilisant la Machine Universelle d’Essais. Pour aboutir à cet objectif, nous allons comparer trois méthodes de délogement des brackets de la surface amélaire : par cisaillement et par tension en utilisant soit un fil rectangulaire en acier soit un fil rond de type Kobayashi
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