Déclaration de mission :
En 2006, pendant la guerre, l'Opération 7e jour (O7) a été créée pour aider les personnes dans le besoin. Depuis, sa seule mission est d'aider les communautés vulnérables au Liban à travers le bénévolat. Alors que le pays fait face à une crise sévère, l’O7 se mobilise à nouveau pour soutenir ceux qui en ont besoin, en mobilisant des étudiants de diverses facultés pour fournir une assistance selon leurs domaines d'expertise. La première phase consistait à aider les familles déplacées touchées par la guerre en cours, en apportant d'abord son soutien au Centre jésuite.
Dans un second temps, lors de la deuxième phase, l'O7 collabore avec les entités de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth pour venir en aide aux étudiants affectés par les récents événements et leur assurer le nécessaire.
Dans une troisième phase, notre priorité est d'élargir nos actions vers d'autres centres en difficulté afin de répondre à leurs besoins urgents. Nous faisons appel à la solidarité pour soutenir également 250 personnes déplacées dans un centre à Sin el Fil, ainsi que 50 familles défavorisées de la région et touchées par la crise économique et la guerre au Liban.
Aperçu de la situation :
En réponse à la détérioration rapide de la situation, l’O7 a initié une collaboration avec le Centre Jésuite. Les objectifs étaient de stabiliser leur situation en termes d’approvisionnement matériel, les aider à surmonter cette crise et accueillir des familles déplacées.
La deuxième étape consistait à évaluer la situation de nos étudiants déplacés et à identifier leurs besoins matériels. Nous prenons des mesures spécifiques pour offrir un soutien aux étudiants de l'USJ en répondant à leurs besoins en tout genre (que ce soit ordinateurs portables, tablettes numériques où même besoins personnels) afin d’assurer la poursuite de leurs études.
L’O7 s'engage à élargir sa mission en s'associant à d'autres centres se trouvant en situation délicate. Ces centres, initialement des écoles et des partenaires de l’O7, ont été contraints de se transformer en refuges du jour au lendemain. Bien qu'il soit important de reconnaître que de nombreuses ONG travaillent pour apporter leur soutien, les dons se concentrent principalement sur le strict nécessaire. Ainsi les besoins secondaires deviennent rapidement des préoccupations primaires.
Plusieurs institutions, telles que l’Ecole supérieure d’ingénieurs de Beyrouth (ESIB), l'Institut supérieur de sciences religieuses (ISSR) et d'autres, ont apporté leur soutien en offrant une aide financière et morale aux réfugiés.