Depuis septembre 2024, le Liban passe par une période de conflit, déstabilisant la population libanaise en général, mais aussi nos étudiants, enseignants et membres du personnel. Comme toujours, l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) n’est pas restée passive face à tout ce qui se passe.
En cette période difficile, la communauté USJ en toutes ses composantes reste au cœur de nos priorités, notamment les populations déplacées et atteintes par la violence, dont un grand nombre de nos étudiants, nos enseignants et notre personnel.
L’Opération 7e jour, l’Aumônerie, l’ONG Al-Mazeed, le Service de la vie étudiante, ainsi que différentes institutions ont joint leurs efforts pour fournir un soutien aux personnes affectées par la guerre, qui peuvent les contacter pour tout besoin logistique ou autre.
De même, la Fondation USJ a réagi rapidement en lançant un "Appel Urgent à la Solidarité", pour soutenir les étudiants déplacés en difficulté financière, les familles déplacées du Liban-Sud et les patients de notre réseau hospitalier.
L'incertitude actuelle a intensifié les inquiétudes et le stress quotidien des étudiants et du personnel. L'USJ reste engagée à les soutenir, en mettant à leur disposition le Service d’aide psychologique (SAP), toujours à leur écoute.
Nous vous invitons à vous joindre à nous pour offrir assistance et appui à toute personne dans le besoin.
Ensemble nous faisons la différence.
Le Service social reste pleinement engagé à soutenir les étudiants affectés par la guerre en leur apportant une aide financière adaptée, tout en leur proposant un accompagnement personnalisé pour surmonter les problèmes auxquels ils sont confrontés.
A nos enseignants, notre personnel administratif et nos étudiants,
Au cours des cinq dernières années, les Libanais n’ont fait que traverser des crises successives, l'une après l'autre. Les atrocités et ces catastrophes sont à jamais gravées dans notre mémoire individuelle et collective, mais à chaque chute, nous avons réussi à faire preuve de résilience et d'ingéniosité face à la crise. Nous ne pouvons qu’avoir une pensée pieuse pour les victimes de cette guerre et un sentiment de solidarité avec l’interminable file des réfugiés qui avance dans la dignité. Plusieurs initiatives (Opération 7e Jour, Aumônerie, Al Mazeed, SVE, etc.) sont déjà lancées pour porter secours.
Face à la violence qui envahit notre quotidien, inscrivons-nous dans la conviction du grand pédagogue Paolo Freire « que là où il y a la vie, il y a l’inachèvement ». La commémoration des 150 ans de notre Université nous appelle « à faire une profession de foi », selon les mots de notre Ancien, Albert Kostanian, celle de poursuivre notre mission, même si l'avenir semble sombre. Continuons par l’éducation, et sans se décourager, à nourrir cet inachèvement de l’histoire...
