L’autoévaluation permet d’identifier et de prioriser les améliorations à mettre en œuvre à court, moyen et long termes. Certaines améliorations sont directement visibles, d’autres, aussi importantes, le sont moins.

Directement ou indirectement liés à ce processus, deux axes d’amélioration se dégagent du premier cycle qualité à l’USJ : l’un relatif au développement de la culture qualité à l’USJ et l’autre à l’amélioration de pratiques. Tous deux sont garants de l’atteinte des objectifs stratégiques et de l’instauration d’un système d’amélioration continue pérenne.

- Le renforcement de la culture qualité est favorisé à chaque étape du processus :

• Autoévaluation : L’auto-évaluation collective favorise une vision commune de la situation de l’institution, incluant l’identification de ses forces et de ses faiblesses devant mener à des améliorations. Elle favorise également la culture de la preuve.
• Priorisation des améliorations : Cette étape, menée également de manière collective, favorise l’adhésion aux changements nécessaires.
• Implémentation de projets d’amélioration : Cette étape développe la culture des résultats attendus, l’usage d’indicateurs, la planification et l’évaluation, ainsi que la nécessité de clôturer un projet à l’échéance fixée, de le documenter, de communiquer autour de ce projet et d’en tirer des apprentissages.
• Mutualisation des bonnes pratiques : La mutualisation est en elle-même un levier d’amélioration à travers :
• La motivation due à la valorisation des pratiques
• La capitalisation et le développement de ces pratiques
• La contagion
• Le repérage de personnes ressources ou d’institutions pouvant apporter un soutien
• La mise en écho des problèmes des uns avec les solutions trouvées par d’autres
• La constitution de communautés de pratiques

Ces éléments favorisent le développement d’une maturité institutionnelle et surtout le fonctionnement de l’Université et de ses institutions en organisation apprenante, garant d’un développement continu.

- L’amélioration des pratiques :

Plus de cent projets d’amélioration sont documentés sur la Plateforme assurance qualité USJ, tant au niveau central qu’à celui des institutions.

La Plateforme numérique ainsi que les divers biais de mutualisation des bonnes pratiques permettent de mettre en écho les difficultés des uns avec les bonnes pratiques des autres.

Ce processus de lucidité et d’humilité, générateur d’intelligence collective et « connective », a induit de nombreuses améliorations à l’USJ, les plus silencieuses n’étant pas les moins importantes. Il favorise surtout le fonctionnement de l’Université et de ses institutions en organisation apprenante, meilleure façon d’aborder les défis qu’affronte le monde. Il est donc un levier de développement et d’amélioration, comme souhaité.

Processus continu, l’assurance qualité correspond bien plus à une spirale qu’à un cercle, par lequel il est souvent représenté.