Durant le dernier semestre, nos étudiants et nos enseignants ont fait preuve d’une grande résilience face aux circonstances traumatiques. Cette résilience leur a permis de préserver leur santé mentale et de maintenir leur équilibre malgré les aléas multiples. Ils ont pu ainsi persévérer dans la voie de l’apprentissage et progresser vers leurs objectifs.
L’étymologie du terme « résilience » provient du latin resilientia, repris ensuite en anglais avec resilience qui signifie le « fait de rebondir ». Selon Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, la résilience se définit comme la capacité à pouvoir reprendre sa vie « suite à une agonie psychique traumatique ou dans des conditions adverses ».
Le défi de l'Institut était justement qu'ensemble, étudiants et enseignants puissions rebondir et poursuivre notre avancée. Comment y sommes-nous parvenus ?
Les ergothérapeutes ont une place privilégiée dans la promotion du développement des capacités d’adaptation et de résilience. Ils sont des experts de l’occupation, des activités quotidiennes et de l’adaptation et interviennent auprès de la personne, développant ses ressources et ses habiletés. Ils se préoccupent des activités signifiantes, de la performance, et ce, dans divers environnements (Townsend et Polatajko 2013).
Enseignants et étudiants, de par leur formation et leur travail, ont donc « l'entrainement » et la capacité à trouver des moyens de rebondir, de faire face. Ils se sont soudés et ont puisé dans leurs ressources internes et externes afin que les pulsions de vie prennent le dessus.
Mis à part les stages que les étudiants sont amenés à réaliser au cours de leur formation, de nouvelles expériences ont été tentées pour mettre en lien les enseignements dispensés à l’IET et le terrain professionnel. Dans ce 2^ème numéro de ErgoBulletin, nous présenterons ces expériences que nous avons partagées avec trois partenaires : le Sesobel, pour la manipulation et la familiarisation avec divers types de fauteuils roulants; le restaurant et hôtel Assaha, pour son lancement d'un projet d’inclusion et d’emploi de personnes présentant différents types de handicaps et la fondation culturelle "Ghassan Kanafani" pour l'expérimentation d'activités sensorielles en vue d'analyser le rendement occupationnel des enfants.
Dernière manifestation de résilience, l'insistance et la persévérance de nos diplômés à chercher et à trouver un emploi. Malgré la crise économique difficile que traverse le pays, tous nos diplômés ont réussi à intégrer le milieu professionnel et à accéder à des postes d’ergothérapeutes, marquant ainsi une lueur d’optimisme. La ténacité de nos étudiants est la preuve que loin d'être perdue, l’espérance montre toujours la voie.

Carla Matta Abizeid
Directrice de l'IET

« Si tu veux aller vite, vas-y seul mais si tu veux aller loin, alors il faut y aller ensemble », je ne saurai trouver de meilleurs mots que ce proverbe africain pour décrire ErgoBulletin actuellement.
J’ai la fierté de pouvoir dire haut et fort que cette deuxième édition est le fruit d’un travail collectif. Chaque membre de notre première équipe éditoriale a su apporter sa propre contribution, faisant de cette édition un reflet de notre identité commune. En effet, ce bulletin est né d’une initiative étudiante et continue à vivre grâce à l’implication d’étudiants dévoués et motivés.
De là toute l’image que ErgoBulletin souhaite refléter : nous sommes une communauté dévouée et motivée, qui sait faire preuve de résilience face à l’adversité de la vie. Chaque édition se démarque par la richesse de son contenu, grâce aux collaborations de l’IET, aux enseignements fournis, aux activités estudiantines, aux anciens se démarquant par leurs emplois, et plus encore.
Je remercie l’IET, et spécifiquement la directrice Carla Matta Abizeid, d’avoir permis à ErgoBulletin de voir le jour, et de m’avoir accordée sa confiance en me nommant Rédactrice en Chef. Avoir contribué activement aux deux premières éditions restera un des meilleurs souvenirs que je garde de mon passage à l’IET.
Je tire ma révérence en passant le flambeau au prochain rédacteur en chef.  

Nay el Hajj
Rédactrice en Chef

« Toutes mes félicitations! Une belle vitrine pour l'IET »
Marc Rouleau, Ancien adjoint académique du programme d’ergothérapie à UdeM

« Félicitations ! C’est un très beau bulletin »
Lise Poissant, Ancienne directrice du programme d’ergothérapie à UdeM

« Ce bulletin témoigne bien du dynamisme de l’IET !  Ravie et fière d’y avoir contribué ! »
Julie Masse, Professeure agrégée de clinique au programme d’ergothérapie à UdeM

« Toutes mes félicitations, Beau travail »
Josée Lemoignan, Professeure agrégée de clinique au programme d’ergothérapie à UdeM

« Bravo ! c’est incroyable toute cette energie et ces innovations »
Hiba Zafran, ergothérapeute, Professeure à McGill

« Je viens de voir le Bulletin de l’IET : une belle initiative avec un contenu intéressant. »
Viviane Bou Sreih, Directrice de l’Institut libanais d'éducateurs à USJ

« Bravo pour cette très belle initiative et excellente journée de l’ergothérapie ! »
Michel Scheuer, Directeur du Centre Universitaire d’Ethique à USJ