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Numéro 21/ Juillet 2024        
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لتكنْ أيامُكم الآتية مشرقةً بنجاحات وإنجازات
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!فَلِمِثْلِكُم تُرفع القبعة                    
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بمناسبة حفل توزيع شهادات الماجيستر في الترجمة، دبي، في 26 حزيران

Une médaille bien méritée
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EDITO
Cadeaux d’anniversaire

Fondée en 1980, l’ETIB se prépare à fêter son 45ème anniversaire, au sein de l’USJ qui, elle, fête son 150ème anniversaire. A la veille de cette commémoration, l’Ecole commence à recevoir des cadeaux bien mérités : D’abord, le renouvellement du prestigieux label EMT, accordé pour la deuxième fois à son Master en traduction, pour la période 2024-2029; ensuite la nomination de son doyen comme représentant de l’USJ auprès du University Contact Group (UCG-IAMLAD), formé par l’ONU entre les organisations internationales et les universités; enfin la sélection de l’ETIB par le réseau ONU-Universités partenaires pour la tenue de la 8ème conférence internationale du réseau à l’USJ.

Fière de son positionnement international, l’ETIB multiplie les efforts pour aligner sa formation aux exigences des recruteurs internationaux et préparer ses étudiants à maîtriser les outils technologiques de l’intelligence artificielle, censées les assister dans leur métier de traducteur ou d’interprète. « A l’ère de l’intelligence artificielle, soyez l’humanité éclairée et prometteuse » ne manque pourtant de clamer la directrice de l’ETIB devant les diplômés du Campus de Dubai, les exhortant à se distinguer aussi bien par leurs compétences technologiques que par leurs qualités humaines.

Les étudiants de l’Ecole demeurent ainsi au cœur de nos préoccupations : ils reçoivent des formations animées par les officiels de l’ONU et de ses agences et sont reçus, pour la journée de la langue française, à l’UNESCWA où ils rendent hommage, à leur façon, à cette langue par laquelle ils proposent des actions susceptibles d’aider à la réalisation des Objectifs de développement durable.

Nous n’oublions pas non plus les élèves des établissements scolaires que nous aimerions attirer vers notre discipline. Aussi organisons-nous à leur intention les traditionnels Prix lycéen de la traduction francophone avec l’IFL et le Concours Joseph Zaarour pour la meilleure traduction dont les prix ont été distribués lors de la Journée des langues et de la traduction. Evénement clé de cette journée, la signature du dernier-né de la Collection Sources-Cibles, Terminologie de l’enseignement de la traduction et de la traductologie, par l’équipe de chercheurs encadrés par Lina Sader Feghali, figure emblématique de l’ETIB, que nous vous invitons à découvrir dans ce nouveau numéro de notre bulletin.

                   

                                                                             Gina Abou Fadel Saad
                                          Doyen de la FdLT
                                Directrice de l’ETIB

 

Questionnaire de Proust
Questionnaire de Proust à Mme le Professeur Lina Sader Feghali

Chargée des relations internationales et des mobilités, référent qualité, membre de la Commission de l’orientation stratégique du numérique et de l’intelligence artificielle de l’USJ et enseignante à l’ETIB, Mme Feghali prend le temps de répondre à nos questions.

-Votre devise ?
« Le succès vient de la curiosité, de la concentration, de la persévérance et de l'autocritique. » - Albert Einstein.

-Votre occupation préférée ?
La recherche.

-Votre plus beau rôle ?
Mon rôle de maman (je suis fière de mes enfants).

-Vos auteurs favoris ?
Antoine de Saint-Exupéry, Éric-Emmanuel Schmitt, Jean d’Ormesson, Alphonse Daudet.

-Votre poète favori ?
Jacques Prévert.

-Votre principal défaut ?
Ma sincérité et mon exigence envers moi-même et envers les autres.

-Votre principale qualité ?
Ma passion et mon engagement inconditionnel dans tout ce que j’entreprends.

-Votre langue préférée ?
Le français.

-Un regret ?

Être contrainte de vivre loin de mon mari et de mes enfants comme beaucoup de familles libanaises.

-Un remords ?
Prendre les choses à cœur et ne pas avoir pu choisir les combats qui en valent la peine.

-Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
Je distingue l’« erreur » qui est humaine, car nous ne sommes pas parfaits, et qui nous sert de leçon pour progresser, de la « faute » qui est le manquement à une règle établie et qu’un professionnel est censé éviter.

-Le pays où vous aimeriez vivre ?
Le Liban de Gibran Khalil Gibran avec « ses fils qui marchent de pied ferme vers la vérité, la beauté et la perfection » (Votre Liban et le mien, traduit de l'arabe par Louis Pouzet s.j. et Jarjoura Hardane) loin de la corruption et du « m'as-tu-vuisme ».

 

Propos recueillis par :

Elsa Yazbek Charabati
Chef du Département d’interprétation
Rédactrice en chef de la « NdT »

 

En voir de toutes les couleurs!
A la façon de « Rouge » la célèbre chanson de Michel Sardou, les étudiantes du cours de Perfectionnement linguistique donné par Mme Elsa Yazbek Charabati ont rédigé un texte inspiré de leur couleur préférée.

JAUNE 

Jaune
Comme un soleil levant de Galilée

Jaune
Comme une étincelle brillante dans un ciel étoilé

Jaune
Comme une toile de Van Gogh parfaitement teintée

Jaune
Comme la mer entourée par la Corée

Jaune
Comme un Taxi qui attend le bon passager  

Jaune
Comme un tournesol un beau jour d’été

Jaune
Comme une bague qui joint deux mariés

Jaune
Comme une blonde qui cherche sa destinée

Romy Moussa
 M2 Interprétation

Noir

Noir
Comme les idées d’un prisonnier

Noir
Comme la vue d’un délaissé

Noir
Comme une marée traversée par un pétrolier

Noir
Comme l’humour d’un traumatisé

Noir
Comme le regard d’un blessé

Noir
Comme la bête d’un écolier  

Noir
Comme une liste de surveillés

Noir
Comme le mouvement qui lutte contre l’inégalité

 

Ghinwa Mechref
M2 Intreprétation

 

Beirut… is the main actress
Sonia Caballero Pradas, Spanish lecturer at the FdLT wrote a touching and heartwarming text about Beirut, before leaving Lebanon. Here it is.

Few things I knew about Lebanon before setting a foot in the country: Amin Maalouf is Lebanese, it has an extraordinary cuisine, and it is the country with the largest number of refugees per citizen.

But in the three years that I have been part of the Lebanese and the USJ community, I have had some time to discover more aspects about Lebanon. I have confirmed that all the previous points are true, but in the process of reading novels, eating moutabbal and encountering Syrian refugees struggling with the consequences of the bloody war some kilometers away, I have also found a place to unlearn and learn, create, connect, and dream. I have lived inside a movie where Beirut is the main actress.

  • “An actress? But… it is a city!”, my friends in Spain asked me the first time that I talked about Beirut.
  • “Well, Beirut is… is not just a city!” – I would tell them.

I have travelled quite a lot. I have also lived in different cities of different countries and yet, none of the qualities used to describe those places can describe Beirut. When I talk about Paris, Madrid, or Milan, I usually express their beauty, the many cultural activities that take place there, the weather, the food… However, Beirut, the protagonist of this movie, goes beyond those descriptions.

Beirut is neither beautiful nor ugly. It is not a hot or a cold city. Beirut is not ancient or modern. Beirut is not just a city. Instead, Beirut is for me an entire alive entity that suffers and rejoices with her population. “Her” population, of course, it could not be any other way, because Beirut is a nostalgic teta preparing coffee and manouche zaatar for her grandchildren on a Saturday morning. In the early afternoon, she metamorphoses into the chaotic mess of never-ending traffic, claxons and cursing at every intersection. And after a cold shower and a great dinner with arguileh, my dearest friend Beirut accompanies me to dance frenetically until dawn. Beirut cannot be just beautiful, but also lovable, caring, chaotic, and euphoric, like the people that she has created and that recreate her back.

She is a chaos of cables and facades with holes that whistle the past wars and the new ones. She is a lunatic that reads with the light of a candle and an ambitious historian that does not like transitions and tends to repeat the same story again and again. And I have seen her gathering pieces of her fallen castle and throwing them to the sky, shouting for change, claiming for justice and for what is hers.

Beirut is tired, as my friends, as my neighbors, as all of us are, but she is also immortal, and her power goes further than the corruption and the fear, fighting against the separation between the Lebanese people. In Beirut, I have become reckless, I have laughed, I have cried, and I have loved as intensely as the city has loved me, dragging me into her artistic chaos until I became a part of it, part of her addictive nonsense, and once inside, I know well that I can’t get out of it.

That is why, Beirut, this is not a goodbye, yet.

Sonia Caballero Pradas
Spanish lecturer at the FdLT
under the AECID
(Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo) 

 

 

Que pensez-vous de la NdT?
Vous aussi donnez-nous votre avis!

*« Toutes mes félicitations pour cette belle revue »

         Nadia Rodríguez Ortega, vice-doyenne des Relations Internationales de la FSHS de l’Université Pontifica Comillas-Espagne

*Votre Bulletin pétille de dynamisme, d'activités de toutes sortes, d'optimisme aussi car vous vous projetez vers l'avenir malgré le contexte anxiogène dans lequel vous vivez actuellement au Liban. Bravo!

Marie Madeleine Rivenc

*J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le dernier numéro de NdT. Bravo pour ce numéro riche et varié.

Lina Sader Feghali, Professeur à l’ETIB

 

NOTES DU TRADUCTEUR


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USJ dans la pressE

www.usj.edu.lb/etib/

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