Les élections de l’amicale de cette année à la faculté de droit et de sciences politiques (FDSP) ont été assez spéciales : trois listes étaient candidates aux élections, se portant candidate au poste de président de l’amicale de la première liste Aya Abou Saleh, de la seconde liste Christina Saad, et de la dernière Joelle Jbeily ; pour la première fois à la FDSP, trois femmes se portent candidates, chacune à la tête d’une liste pour le poste de président de l’amicale. 

L’amicale élue cette année à la FDSP est elle aussi assez spéciale : les trois candidates déclarent clairement que l’intérêt des étudiants est leur but ultime.

Joelle Jbeily affirme que « même si nous n’avons pas encore commencé à travailler effectivement sur le terrain, je peux vous garantir que l’amicale de cette année n’est entièrement prise par aucun parti politique mais une représentation des étudiants de la FDSP et va se focaliser sur la réalisation de projets éducatifs et non sur la réalisation de projets sociaux ou des événements telles les années précédentes, surtout que les conditions de cette année nous imposent cela et ne nous laissent pas le choix ».

Pour plus de détails concernant le travail de l’amicale de cette année, la présidente  Aya Abou Saleh nous indique que « nous allons en tant qu’amicale 2020-2021 nous concentrer sur le refus de l’élévation des frais universitaires et le refus de les payer en dollars, c’est notre intérêt suprême. L’amicale travaillera aussi afin de ramener les discussions organiques, substantielles, politiques, culturelles et sociales à l’université à travers des tables rondes ».

Les appartenances politiques très diverses au sein de l’amicale de cette année seront-elles une entrave au travail ? Aya Abou Saleh refuse cela et affirme que « dès le premier jour de l’amicale, nous avons tendu la main aux candidats des deux autres listes et leur avons proposé les postes de trésorier et de secrétaire, ce qui montre que nous ne sommes pas là pour éliminer les partis politiques. Les autres membres de l’amicale ont été élus pas les étudiants qui ont le droit d’être représentés. Nous sommes tous là pour travailler et coopérer ensemble. » 

Christina Saad affirme elle aussi que « l’intérêt des étudiants est notre priorité, nous laissons nos appartenances politiques de côté au moment même de notre entrée à l’amicale et travaillons uniquement pour l’intérêt des étudiants sans remettre en question leurs appartenances politiques. Nous travaillons comme amicale unifiée en ayant comme but commun l’intérêt des étudiants, mais nous n’hésiterons pas à nous opposer à chaque projet qui pourrait y nuire ».

Aya Abou Saleh, Christina Saad et Joelle Jbeily affirment toutes les trois que « l’intérêt des étudiants prime nos appartenances politiques ».