Nommé danseur étoile de l’Opéra de Paris Dimanche 13 Décembre 2020 suite à la proposition d’Aurélie Dupont, directrice de la danse, Paul Marque est un danseur classique français, né à Dax, en France. En fait, la nomination du danseur de 23 ans n’est pas tout à fait comme les autres, vu que dans les normes de la réalité, une telle désignation, rêve de tout danseur classique, se réalise devant un public. Ce soir-là, inflige une dose d’adrénaline hors du commun à ce dernier, une dose qui restera à jamais gravée au fin-fond de son esprit. Or, il est désigné ainsi la veille, suite à la représentation de « La Bayadère », alors qu’il interprète un rôle secondaire dans le ballet, le rôle de l’Idole Dorée, qui nécessite à peu près deux heures de maquillage et de préparation. À voir, l’étoile confie que la chorégraphie est complexe, et la gestuelle inhabituelle. Toutefois, le ballet est présenté à huit clos, dans une salle plongée dans un clair-obscur incomparable, à l’Opéra Bastille, et ce, à cause de la pandémie de Covid-19. En revanche, environ 10 000 spectateurs ont pu y assistés grâce à la plateforme « L’Opéra chez soi », inaugurée le jour même, pour un prix de 11,90€. D’après l’Opéra, un minimum de 9800 personnes ont payé afin de pouvoir assister à la performance, mise à part le fait « virtuel ». De surcroît, cette plateforme offre un programme de 34 ballets, d’Opéras et de concerts. C’est ainsi qu’à présent que le dacquois rejoigne 14 autres étoiles, dont 5 hommes et 9 femmes. N’oubliant point de mentionner que le titre « étoile » n’est point facile à saisir, vu que ce n’est autre que le fruit de plusieurs années de travail. Mais pour en arriver là, il faudra d’abord passer tous les échelons, commençant par : quadrille, premier échelon, coryphée, intégrant par suite le corps du ballet, devenant ensuite sujet, demi-soliste, premier danseur, et enfin « étoile ». Un long parcours qui demande du sérieux et de la persévérance !
Par conséquent, la lucarne d’une carrière de lourd est ouverte dès lors. Et avec des rôles interprétés auparavant, le danseur se retrouve nez à nez face à ce qu’on appelle « professionnalisme ». Parmi ces rôles, on compte : La Sylphide, Don Quichotte, Giselle, Cendrillon, La De plus, il a aussi pris part dans trois créations, notamment, Blake Works de William Forsythe en 2016, Undoing World de Bruno Bouche en 2017 et Dogs Sleep de Mario Goecke Bayadère, et la cerise sur le gâteau ; son point faible : Le Lac des Cygnes ! en 2019. D’ailleurs, en 2016 Paul Marque remporte la médaille d’or du CIDV (Concours International de Danse de Varna), le concours le plus ancien connu du monde qui se déroule tous les deux ans. Et en 2018, il remporte de plus le prix de l’AROP.
Bref, ce dernier se voit exceller dans le rôle de Roméo. Dorénavant, les plus prestigieux rôles d’étoiles sont à la portée de sa main. Toutefois, les scènes internationales lui seront-elles accessibles en ce temps de Covid-19 ?