Les normalisations avec Israël, considéré ennemi auparavant, sont à présent une actualité qui paraît dépourvue d’une possible divergence ou opposition. Une nouvelle culture fait son entrée dans le monde arabe par initiative directe de Trump et de son administration et par son adoption concrète par les pays arabes qui ne semblent avoir aucun problème avec cette instauration culturelle, politique, commerciale et économique. De nouveaux rapports sont donc en train de se tisser avec les pays arabes. Cette chaîne a, jusqu’à maintenant, réussi à inclure l’Arabie Saoudite, qui a un poids lourd dans la région, les Émirats Arabes Unis, le Bahreïn, monarchie arabe du Golfe et plus récemment, le Maroc.
Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine sous l’administration de Trump, s’attend à une suite de normalisations comme tentative de mettre Israël en situation de paix et de sécurité dans la région dans laquelle il se trouve, stratégique et étrange de par sa différence..
Le Maroc, étant le plus récent à rendre « la paix », a aussi lancé une réforme scolaire en imposant dans les établissements scolaires marocains, en plus des éducations islamiques, la culture et l’histoire de la communauté juive. Cet événement sans précédent a été qualifié de « Tsunami » et d’« une première dans le monde arabe » selon le Secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du royaume, Serge Berdugo.
Ceci dit, la culture juive fait un grand pas dans le monde arabe et s’instaure largement. C’est ainsi un événement qui ne peut pas passer inaperçu, surtout pour les autres pays qui maintiennent des relations froides ou sous tensions avec Israël. Une grande problématique se pose d’ailleurs à propos de la position des peuples arabes vis-à-vis de cette situation qui s’impose à eux par des gouvernements aux intérêts réciproques mais non pas égaux.
Certains pays ont un avis contraire, du moins jusqu’à nouvel ordre ; la Tunisie n’a toujours pas mis la normalisation avec Israël sur « son ordre du jour » selon Hichem Merichi, le Premier ministre tunisien. De même, le Qatar, qui est considéré comme proche de l’Iran, n’a toujours pas réagi à la question. Le Koweït ainsi que le Soudan rejettent jusqu’à maintenant cette normalisation.
Cette question de normalisation ne demeure donc plus limitée à certains pays pour des intérêts stratégiques comme l’accès au Sahara occidental à travers des pays comme le Maroc, mais s’élargit de plus en plus pour concerner à présent tous les pays du monde arabe.