La réalité virtuelle, une école d’apprentissage

La RV peut servir à de nombreux usages, et c’est pour un but totalement éducatif qu’une entreprise décide de l’utiliser afin de viser plusieurs de ses objectifs.
Elie DAOUD
Mardi 22 décembre 2020
Organisateurs


La réalité virtuelle, une série de dispositifs qui permettent la simulation numérique d’un environnement, a récemment été utilisée  par l’entreprise Mimbus en vue d’améliorer les formations techniques des métiers manuels mais pas uniquement. En effet la sensibilisation du public à des métiers nul très convoités est également un des objectifs que l’entreprise espère atteindre grâce à la découverte du virtuel. 

Ces métiers demandent bien évidemment un savoir-faire, des compétences, et du talent; or la question qui se pose est la suivante : comment choisir correctement sa profession et comment être certain d’avoir les qualités requises pour pouvoir exceller dans un métier où la pratique est mise à l’avant ?

Ingénieurs et développeurs furent conviés pour créer des paramètres extrêmement précis capables de refléter la position corporelle ainsi que d’imiter les gestes réguliers d’experts en la matière qui sont en collaboration avec l’entreprise, et tout ceci afin de viser l’excellence des formations.

Pourquoi se projeter dans le virtuel? L’une des principales raisons est que certains métiers peuvent être à risque pour des personnes qui ne sont pas assez expérimentées. Simuler une machine en utilisant bruitages, artifices et vibrations reviendraient au même, tout en éliminant le facteur danger.

Des tests de contrôle sur ces machines sont bien évidemment appliqués ainsi que des mises à niveau avec les élèves pour juger de la fiabilité de l’enseignement et pour opérer des ajustements dans le cas échéant.

Un autre avantage de cette avancée virtuelle est qu’elle évite l’achat de machines et de matériaux, parfois coûteux, qui seraient nécessaires dans la méthode traditionnelle d’apprentissage. D’où  la baisse de gaspillage et focalisation sur la pratique sans se soucier du manque de matériels. Sans oublier le fait que cette technique accélère le rythme de formation surtout que la nouvelle génération y est habituée.

Certains points demandent encore à être revus et améliorés comme le tarif assez élevé de ces machines virtuelles, qui ne permet pas leur développement en masse, sans oublier qu’elles sont assez complexes et demandent un certain temps pour s’y accommoder.

Pour conclure, rappelons un point essentiel : « L’habit ne fait pas le moine »; cette avancée technologique ne reste ni plus ni moins qu’un outil et ne fait pas tout; alors bien qu’il soit possible de passer totalement en virtuel, un apprentissage réel reste pour le moins nécessaire.