Un sujet polémique qui touche, néanmoins, distinctement, pratiquement la moitié de la population : les femmes. Quelle ironie ! Les humains sont obsédés par la catégorisation et la nécessité de représenter chaque classe d’une manière équitable mondialement. C’est vrai que, parfois, des minorités spécifiques forment des exceptions, mais, la moitié de la population… Tragédie plutôt qu’ironie. Quoique son rôle structural et fonctionnel au sein de la société paraisse incontestablement crucial, l’existence féminine est toujours rendue un enfer sur terre. Ne serait-il pas temps de se rendre compte de l’erreur aveuglante qu’est le fait d’opprimer les femmes (tacitement ou directement) et de leur rendre, pour une fois, hommage ? La peine de ne pouvoir accomplir tous leurs objectifs, de ne pouvoir influencer ou motiver que ce soit une puce, demeure suffocante. Laissez la femme co-régner paisiblement et diplomatiquement avec l’homme. Rendez l’équilibre à cet espace. Cet espace qu’ils et elles partagent.
Qu’est-ce qui la différencie de l’homme ?
Seulement un chromosome.
Et pourtant, elle est traitée d’un fantôme,
D’un engin obsolète, d’une poussière ou d’un atome.
Marginalisée, écartée vers la périphérie,
De cette société patriarcale injectée d’effigies,
Sculptées en or et en diamant de grands maudits,
Imposant leur virilité sur la terre sans soucis.
Dans le culte des mensonges flamboyants,
Des injures écrasantes, des tyrans aboyant,
De la hiérarchie masculine et des compromis patents,
Un bourgeon de justice se trouve éclatant.
Une résistance aux mains de velours dans des gants de fer,
Une tempête tonitruante suivant les éclairs,
Même un cyclone brisant des brins de lumière,
Une lumière jadis despotique, engloutissant l’approbation entière.
« Nourris les enfants, élève-les »
« Tu n’es bonne à rien, reste calme, de côté »
Des paroles adressées dans une ère passée
Des paroles, à l’égard de la femme, à ne plus répéter.
Où est passée la logique de l’être humain ?
Homme et femme, main dans la main,
Partagent le droit d’être appréciés, saufs et sains,
De se sentir protégés chaque jour, chaque demain.
Les frontières de la crainte et de l’angoisse éradiquées,
De nouveaux domaines à explorer, un univers rassasié d’opportunités.
Voici le tour de toute femme, de librement accéder,
A l’éducation, au travail, aux postes, bref, à son potentiel et son apogée.
S’acharne le flot de la métamorphose actuelle,
Des activistes dévoués et fidèles,
A la besogne éminente, à cette mission éternelle,
A ce camaïeu d’éveillement social, pour l’émancipation d’« elle ».
Elle, un esprit original, doux et omnipotent,
Une raison enlacée de traces d’amour bouillonnant,
Un jardin touffu, offrant des fruits de tendresse succulents,
Un paradis personnel complétant l’autrefois dominant.
J’ai bien précisé qu’elle demeure un atome, une particule,
Non pas une unité invisible, tellement ridicule,
En revanche un pilier primordial, un fondement, la sortie du crépuscule,
Elle s’avère la salvation de nos âmes qui brûlent.