On se serre les coudes !
Le 11 août 2020, une semaine après la double déflagration dans le port de Beyrouth et face au chaos total dans lequel les libanais se trouvent, les présidents de onze universités libanaises promettent dans un communiqué de s’engager à fournir tous leurs efforts pour reconstruire la capitale et panser les blessures de ses habitants. Les responsables académiques de l’Université Saint-Joseph (USJ), l’American University of Beirut (AUB), la Lebanese American University (LAU), l’Université arabe de Beyrouth (UAB), l’Université La Sagesse (ULS), l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), Notre Dame University de Louaize (NDU), l’Islamic University of Lebanon (IUL), l’Université Balamand (UOB), l’Université Haigazian (HU) et l’Université des Pères Antonins (UPA) ont affirmé leur disposition à ouvrir les hôpitaux affiliés à leurs institutions respectives, malgré les dégâts sérieux qu’ils ont subis, ainsi que les salles d’urgence pour accueillir tous les jours des patients, abstraction faite de leurs moyens financiers, mais aussi de déployer leurs efforts pour obtenir un soutien afin d’assurer l’enseignement et le bien-être à leurs étudiants, malgré l’effondrement de l’économie et le fardeau supplémentaire que porte la population après la dernière catastrophe.
Le mercredi 22 juillet 2020 une conférence de presse regroupant les présidents des onze universités avait déjà eu lieu, invitant l’État libanais, la Présidence de la République, la Chambre des députés et le Conseil des ministres à entreprendre des actions d’urgence afin de sauver l’un des principaux piliers de notre société: l’enseignement supérieur.