La déflagration a été dévastatrice, au centre de Beyrouth comme dans sa périphérie et à des kilomètres à la ronde. L'incendie, puis les explosions, survenus sur le port de la capitale libanaise le mardi 4 août, ont ravagé les quartiers de la ville en semant le chaos sur son passage. La Bibliothèque des sciences humaines a été touchée au coeur suite à cette catastrophe.
Comme pour beaucoup de libanais, le concours de circonstance a joué en notre faveur ce jour-là : la Bibliothèque des sciences humaines qui est habituellement ouverte jusqu’à 18h avait fermé ses portes exceptionnellement tôt et le personnel avait quitté les lieux.
Quelques minutes plus tard, c’est l’apocalypse. Plus rien ne sera plus jamais comme avant !
Les dommages matériels ont été très nombreux ; vitres, aluminium, portes, tables, ordinateurs, claviers, rideaux, système antivol. La bibliothèque a également perdu plusieurs ouvrages de sa collection.
Dans la restauration de la bibliothèque, le plus laborieux a été d’enlever et de dépoussiérer les débris de verre incrustés dans plus de 100000 ouvrages. A ce jour ce travail n’est toujours pas terminé et d’autres travaux sont aussi en cours.
Cependant, l’équipe de la bibliothèque continue d’assurer le service auprès de la communauté de l’Université Saint-Joseph (USJ) dans le cadre des mesures sanitaires liées au COVID-19.
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