Alexandre Khouri (FLSH, 2011), fonde le Levantine Institute, en octobre 2016, à Tripoli : un centre pour résoudre un problème majeur à tous les étudiants étrangers : apprendre l’arabe. Le problème à Beyrouth étant que les étudiants étrangers se retrouvent souvent à devoir parler français ou anglais alors qu’ils souhaitent avant tout progresser en arabe. Alexandre Khouri ouvre donc son centre à Tripoli où il y a moins de cosmopolitisme et où l’identité arabe est plus prononcée, ce qui correspond d’avantage aux attentes d’un Occidental qui vient en Orient.
Ce sont des Européens, des Américains, des Sud-américains, et même des Japonais qui affluent de plus en plus nombreux pour apprendre l’arabe au Levantine Institute. Ils ont en général entre 20 et 25 ans, sont souvent issus de filières d’études en sciences politiques ou sociales, et ont souvent un penchant pour l’humanitaire. Ainsi, à travers le Levantine Institute, ils ont la possibilité de faire du volontariat durant leur séjour, puisque l’école a repris à son compte une association, Maan, qui propose un centre de soutien scolaire aux enfants libanais et syriens les plus démunis du quartier. L’institut s’inscrit aussi dans une démarche d’entreprise sociale puisqu’une partie des revenus générés par les cours du Levantine Institute finance Maan. Alexandre Khouri a lui-même travaillé dans plusieurs ONG auprès des Nations-Unies au Liban. Il a également passé un an et demi à Paris au sein du Comité international de la Croix-Rouge.
Alexandre Khouri a suivi des études en histoire et relations internationales à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’USJ, où il obtient une Licence en 2011 et un Master recherche en 2014, qu’il complète par un deuxième Master en migration, mobilité et développement à la School of Oriental and African Studies, à Londres.