Il ne s’agit pas du tout d’une rupture entamée mais du titre du colloque international La traductologie de plein champ dans sa huitième édition. Ce colloque est divisé en trois actes : le premier est organisé par l’Université Paris Diderot, Paris 7, le deuxième par l’École de traduction et d’interprétation ISTI-Coormans de l’Université libre de Bruxelles, ULB, et le troisième par la Faculté de traduction et d’interprétation FTI, de l’Université de Genève. C’est May Hobeika Haddad, Professeur associé à la Faculté des langues et de traduction qui a participé, le 5 juillet, à l’acte parisien du colloque dirigé par le Professeur Nicolas Froeliger. Sa conférence intitulée « La perception de soi sous le regard de l’autre, le statut du traducteur dans une approche historique » a été fortement appréciée. Elle a pris l’exemple de Hunayn ibn Ishaq, célèbre médecin et traducteur du IXème siècle, pour montrer que le traducteur est un intellectuel qui voit son image façonnée à la fois par le profil de l’intellectuel de son époque et par son parcours personnel.