Dans le cadre du projet “Compétences pour l’emploi au sein de la Francophonie” avec l’Université de Montréal, l’Université de Balamand, l’Université Saint-Joseph, l’Universités marocaines Mohammed V, à Rabat, et Cadi Ayyad, à Marrakech, une délégation de l'Université de Montréal a séjourné au Liban la semaine du 7 octobre 2019.

Une réunion du Comité technique s’est tenue le 10 octobre 2019 au Rectorat de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

Une cérémonie de remise des certificats a également eu lieu le 10 octobre 2019 à l’Auditorium François S. Bassil, au Campus de l’Innovation et du Sport (CIS), en présence du Pr Daccache, de Mme Azouz, du Pr Edde, du directeur du Service de l’insertion professionnelle de l’USJ, M. Edmond Chidiac, de M. George Baher de l’Université de Balamand, et des nouveaux auditeurs environnementaux et conseillers en démarrage d’entreprise.   

• Formation d’auditeurs environnementaux internes, conçue par l’Institut Supérieur de Santé publique de l’USJ, du 21 au 29 juin 2019 (24 participants)
• Formation de conseillers en démarrage d’entreprise, conçue par l’Ecole des entrepreneurs du Québec, en collaboration avec le Service de l’insertion professionnelle de l’USJ du 1^er au 5 juillet 2019 (34 participants)

Prenant la parole, le Pr Salim Daccache a estimé qu’à l’USJ « ce projet implique toute l’université à travers l’accent mis sur l’entreprenariat. Cette perspective est centrale pour l’USJ, pionnière en la matière par la fondation de notre incubateur Berytech dont la dernière implantation est en cours de construction à Amchit et les projets d’expansion à travers les campus régionaux de l’USJ sont en route. L’USJ a aussi créé le Service de l’insertion professionnelle afin d’accompagner ses étudiants et diplômés dans leur recherche d’emploi et ses institutions dans l’acquisition de cette culture des compétences. »

« Nos efforts, enchaine le recteur, se sont soldés par une accréditation institutionnelle sans condition pour six ans par l’agence européenne Acquin. Cela ne nous dispense pas d’aller plus loin dans notre politique de renforcement des actions en amont, c’est-à-dire par l’élaboration des programmes et en aval, par l’action directe d’offres d’emploi. »

« Ce projet avec l’Université de Montréal nous permet d’aller toujours de l’avant dans notre démarche qualité. Il est structurant pour nous, en tant qu’USJ, mais aussi pour le Liban. (…)  C’est ainsi que nous sommes réunis ce soir pour regarder le travail qui a été réalisé, mais encore afin de remettre des certificats à la soixantaine de personnes qui ont suivi des formations conjointes organisées dans le cadre du projet », conclut le Pr Daccache. 

De son côté, Rachida Azdouz a considéré que « quand on s’engage dans un projet comme celui-là, on a d’abord devant les yeux beaucoup de chiffres, ensuite on a des activités et enfin on voit des visages, et c’est à ce moment que les projets prennent toute leur signification, et on comprend le sens de l’engagement. Un des objectifs du projet étant la parité des genres, je vois beaucoup de visages masculins mais aussi féminins. »

Dr George Baher, a évalué de sa part entre 30 à 40000 les personnes éligibles au travail, générées chaque année par le secteur académique « alors que le marché ne peut en absorber que 5 000. C'est un drame pour les habitants de ce pays, ajoute-t-il. C'est pourquoi nous avons développé un projet d'une grande valeur, afin d'aider nos jeunes à développer des compétences qui les rendent immédiatement employables. »

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