L’USJ est une université de recherche !
Travaillons pour le changement et le développement du pays du Cèdre
L’Université Saint-Joseph de Beyrouth n’a pas cessé de développer ses capacités réelles en termes de recherches sur l’environnement libanais dans ses différents aspects, non seulement pour des fins scientifiques mais pour qu’elle puisse être mieux et toujours au service de ce Liban qu’elle a aidé à naître en 1920 et même avant et à grandir.
Le rôle de l’Université, au-delà de l’USJ, est d’exercer un rôle de veille de réflexion académique et scientifique critique sur tous les sujets qui intéressent la société et l’Etat. De ce fait, nous cherchons à être un appui aux projets qui tendent à améliorer la qualité de la vie de nos citoyens.
La revue des travaux de recherche réalisés par les enseignants, dans le cadre d’une politique qui cherche à en appuyer la qualité et la pertinence, révèle la capacité de presque toutes les disciplines à contribuer aux problématiques de la recherche dans tous les domaines afin de protéger et améliorer la vie des libanais et de leurs hôtes sur cette terre qui a toujours signifié hospitalité, mais pas frontières ouvertes à tout venant.
En regardant de près les recherches réalisées à l’université et en lisant le long chapitre consacré à la recherche dans le rapport d’accréditation de notre Université par l’Agence Acquin pour six années (généralement et tout au plus c’est donné pour 5 ans), c’est une opportunité pour le recteur d’attirer l’attention des chercheurs chevronnés de l’Université sur les points suivants :
Le premier est que l’Université est sur la bonne voie en termes de développement des travaux de recherche scientifique. Nous pouvons dire que l’USJ est une université de recherche. Dans ce sens, un accelator vient d’être fondé conjointement avec l’American University of Beirut d’un capital d’un million de dollars avec l’appui de la Banque centrale afin de donner l’opportunité à plusieurs équipes de recherche des deux universités de mener des travaux conjoints dans un but de production de savoir pratique pour le marché libanais et pourquoi pas international.
Le deuxième point sur lequel les accréditeurs attirent notre attention est que les travaux de recherche existent réellement mais il faut consolider les liens entre d’une part le nombre et la qualité des travaux, y compris publiés, et d’autre part avec la production de savoirs et de nouveaux savoirs qui est le but ultime de la recherche. De même rendre encore plus visible le rapport entre la recherche et ses conclusions et l’enseignement dispensé aux étudiants et comment les programmes académiques intègrent les résultats de la recherche dans le concret.
Le troisième point concerne la prise en compte de l’investissement personnel de l’enseignant en recherche scientifique dans l’avancement de sa carrière. Nous avons à en parler ensemble d’une manière objective, sachant que l’Université fera le nécessaire lorsqu’il y a évidence que le chercheur réalise ses objectifs d’une manière bien visible.
Le quatrième point concerne le nombre de structures de recherche, c’est-à-dire des centres et des laboratoires, dans lesquelles se fait la recherche, que l’accréditeur trouve trop important pour une université de notre taille et pour les sujets abordés. Cette problématique est associée à une autre, celle qui souligne que la recherche est menée plus d’une manière individuelle que d’une manière collective et par équipe de recherche, ce qui devient une nécessité selon les normes internationales.
A ce quatrième point est lié un cinquième, celui de la tendance à ne pas sortir de sa discipline pour effectuer une recherche. Or nous le savons chaque thème ou axe de recherche retenu ainsi que chaque projet nécessite quelque part une dose d’interdisciplinarité vu les dimensions cognitives de tout sujet surtout lorsqu’il s’agit d’une recherche scientifique à effet pratique.
Cette vue panoramique rapide sur les premières conclusions du rapport d’Acquin sur la situation de la recherche et ses structures et ses axes porteurs, n’est qu’un appel à chacun de nous à s’engager dans ce chantier de revalorisation de la recherche car celle-ci est l’une des plus-values qui font la fierté de notre Alma Mater. Rappelons-nous à titre d’exemple que la Faculté de médecine a pu récemment intégrer le classement international des sept mille facultés de médecine grâce au nombre de travaux de recherches publiés sur la plateforme Scopus. Chacun de nous devra se sentir impliqué dans ce chantier pour le faire aboutir dans les meilleurs délais.
Les travaux très précieux de nos chercheurs le seront encore plus dans la mesure où il nous est possible de tirer des conclusions pratiques qui peuvent trouver une réalisation et de même un impact sur la vie quotidienne de nos citoyens. C’est de cette manière que l’Université continuera à rayonner et à être au service de l’Etat libanais pour qu’il soit plus solide et plus apte à répondre aux problèmes les plus divers qui nous menacent. Il ne faut plus que le Liban soit l’équivalent du pays qui fait fuir son capital humain intelligent mais l’équivalent du pays qui garde sa matière grise pour qu’elle travaille au changement et au développement du pays des Cèdres.