70 étudiants de la Faculté des sciences religieuses (FSR), et plus spécifiquement de l’Institut supérieur de sciences religieuses (ISSR), de l’Institut d’études islamo-chrétiennes (IEIC), et du Département des sciences des religions ont reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie organisée à l’Auditorium François S. Bassil au Campus de l’innovation et du sport, le vendredi 21 juin 2019, en présence notamment du recteur de l’USJ, Pr Salim Daccache s.j., du doyen de la FSR, P. Marek Cieslik s.j. et le directeur de l’ISSR, P. Edgar el-Haiby.

 Après le mot d’accueil de l'étudiante Marie-Belle Torbey, le président des associations de confréries au Liban, M. Joseph Azar, a évoqué le rôle des jésuites dans la transmission de la bonne parole au point d’en faire leur mission et leur objectif, et s’est adressé aux nouveaux diplômés, les félicitant d’avoir « vraiment réfléchi au but » et d’avoir « emprunté le bon chemin qui mènera inévitablement vers une vie meilleure, tandis que nous constatons avec une profonde tristesse la dérive de certains jeunes hommes et femmes dans le désenchantement et le désespoir. »

 Le directeur de l'ISSR, P. Edgar Al-Haiby, a ensuite évoqué les vertus et choisi de s’attarder sur celle qu’il a appelée « la force ». « La force de la persévérance dans l’atteinte des objectifs, poursuit-il, et dans la quête de la connaissance et l’achèvement des voies d’éducation, la force de s’attacher à une cause, l’activer et l’enrichir, la force de la stabilité spirituelle, l’engagement humain, le partenariat communautaire et la solidarité morale. »

 Le P. Marek Cieslik a pour sa part estimé que la cérémonie de remise des diplômes « représente pour nous le fruit des engagements que notre Alma Mater nous a demandés ; un fruit qui traduit et consacre à la fois, l’ensemble des études menées jusque-là par nos étudiants, ainsi qu’une nouvelle étape dans leur cheminement. » 

« Chers diplômés, poursuit le doyen de la FSR, certains d’entre vous nous ont rejoints il y a un an à peine, d’autres il y a déjà plusieurs années. Aujourd'hui c’est nous qui revenons vers vous pour vous féliciter non seulement d’avoir achevé vos cours, TPC et stages, mais surtout d’en être sortis diplômés, c’est-à-dire mieux équipés pour discerner au coup par coup et agir avec davantage de justesse et de bonté. »

« Que la formation que vous avez reçue chez nous vous rappelle que les défis sont plus à relever qu’à déplorer, plus à reconnaître qu’à nier. L’exemple de Saint Joseph, le patron de notre Université, lui qui a dû parfois traverser des circonstances humainement parlant très difficiles, ne peut que nous y encourager », conclut le P. Cecslik.

De son côté, le Pr Salim Daccache a jugé que « la FSR a ouvert un espace magnifique et authentique qui cultive la connaissance dans les esprits et les cœurs. Cette connaissance bien enracinée dans la tradition pure des religions, diffuse les valeurs de l’amour, de l’honnêteté et de l’amitié entre les personnes. »

« Oui, la philosophie de la FSR, enchaine le recteur de l’USJ, repose sur le principe de la fraternité religieuse et spirituelle commune : ce concept est ce que le document signé et publié par Sa Sainteté le pape François et le cheikh Ahmed Al-Tayyeb ont préconisé à Abou Dhabi à la fin du mois de février dernier. »

« Oui, ce document est un programme de travail, un projet et un appel à la réconciliation, non seulement entre le christianisme et l’islam, mais c’est essentiellement un document de travail présenté par le pape François à la communauté musulmane afin de travailler à son application en confrontant le passé et ses erreurs et en se réconciliant avec lui pour un meilleur présent. (…) Afin de réaliser ce programme, nous devons affronter les difficultés et accomplir un travail utile et continu à ce propos », conclut le Pr Daccache.