Les 410 nouveaux diplômés de l’École supérieure d’ingénieurs de Beyrouth (ESIB), de l’Institut national de la communication et de l’information (INCI), de l’École supérieure d’ingénieurs agroalimentaires (ESIA), de l’École supérieure d’ingénieurs d’agronomie méditerranéenne (ESIAM) et de la Faculté des sciences (FS), ont célébré la fin d’une étape cruciale de leur vie lors de la cérémonie de remise de diplômes qui a eu lieu le 25 juin 2019, au Campus des sciences et technologies à Mar Roukoz, en présence de l’invité d’honneur Philippe Sholtes, responsable de la coopération technique de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), du Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, des responsables de l’Université, ainsi que d’une foule de parents et d’amis.
« Donner un diplôme et recevoir un diplôme, cela un a sens et une valeur pour soi et pour le monde où nous vivons au niveau de notre famille, de notre université, de notre nation et plus largement au niveau de tout pays où vous pouvez vous installer. Par ce diplôme acquis avec de l’effort et du don de soi, loin de toute magouille par ci et par là, nous devons contribuer à ce qu’il y ait de l’espoir, du bien, et du bonheur dans le monde où nous vivons. (…) Ceci n’est jamais simple car nous vivons dans un environnement déjà chaotique », a déclaré le Pr Daccache.
« Tout cela, a-t-il poursuivi, questionne évidemment la capacité que nous avons à maîtriser notre environnement. La crise socioéconomique de chez nous témoigne éminemment d’une incapacité à gérer nos affaires pour le bien de tous. Nous devons désormais tous apprendre à vivre dans un monde aussi complexe, parfois surprenant, toujours exigeant. Nous avons tenté, pendant votre scolarité à l’USJ et dans vos facultés, de vous en donner les bon moyens et les outils appropriés pour répondre à ce défi. »
Philippe Sholtes a choisi de préciser dans son mot le rôle de l’ONUDI qui « est une agence spécialisée de l'ONU dont la mission est d'aider au développement industriel de ses pays membres ainsi que de conseiller et accompagner les pays en voie de développement dans l'élaboration de politiques industrielles, la création de nouvelles industries ou l'amélioration d'industries existantes. »
« Vous allez quitter l’université, enchaine M. Sholtes en s’adressant au niveaux diplômés, avec un atout très important en main : le diplôme émis par cette université prestigieuse au Liban et à l’échelle international ; faites-le fructifier, et ne craignez pas de rêver! »
Le mot de la Fédération des Anciens de l’USJ a été prononcé par Mme Martine Abi Khalil Afif, Présidente de l’Association des Anciens de la Faculté des sciences, qui a annoncé aux nouveaux diplômés qu’ils ont rejoint « les 100,000 anciens de l’USJ au Liban et à travers le monde qui depuis plus de 140 ans ont porté fièrement les valeurs de leur Université. »
« Avec votre diplôme, ajoute Mme Abi Khalil Afif, vous recevrez ce soir votre carte de membre de la Fédération des Associations des Anciens de l’USJ. Gardez-la précieusement, elle sera le symbole de votre appartenance et de votre attachement à votre Alma Mater. »
Dans son mot prononcé au nom de la nouvelle promotion, Natalia Bou Sakr, implore les nouveaux ingénieurs, spécialistes en communication et information et scientifiques de « garder les pieds sur terre pour pouvoir rêver. « En effet, poursuit Bou Sakr, comme on dit souvent, plus les racines sont profondes, plus les branches sont porteuses. Mes camarades, n’oublions pas que les grandes âmes sont celles dont l’esprit est resté simple et humain, loin de l’arrogance et de la prétention. »
Après le serment prononcé par des représentants des diplômés, dans lequel ils promettent « d’observer toujours fidèlement les lois de l’honneur et de la probité », et la remise des diplômes, les prix du majorat des institutions et les prix et distinctions des secteurs privé et public ont été décerné aux candidats.