Chaque année depuis 1977, L’ICOM (Le Conseil Internationale des musées) célèbre la journée internationale des musées, avec un thème particulier, ayant pour objectif de sensibiliser le grand public au rôle des musées dans le développement de la société et de son enrichissement culturel.
La Journée internationale des musées 2019 a mis l’accent sur le nouveau rôle des musées en tant qu’acteurs actifs dans leurs communautés « Les musées, plateformes culturelles : l’avenir de la tradition ».
Pour l’occasion, le Musée de Préhistoire Libanaise a inauguré le samedi 18 mai 2019, une Exposition des œuvres graphiques de David Daoud, s’intitulant « de l’art pariétal à la création contemporaine ».
Né à Beyrouth en 1970, David Daoud s’exile très jeune en France. Aujourd’hui, il vit et travaille entre Paris et Beyrouth. C’est à l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris qu’il parfait sa technique auprès de son mentor, Charles Auffret, sculpteur de renommé et ancien disciple des élèves de Rodin.
David Daoud devient artiste professionnel en sortant d’une exposition sur Eugène Delacroix au Grand Palais, en 1998. Il fût illuminé. Artiste mystique, David se relie à des millénaires d’introspection et de méditation. Enfant, il dessinait sur les murs, il exprimait sa solitude et son état d’âme quand il se sentait seul, en attendant ses parents. Il puise son inspiration dans l’Art Pariétal. Les thèmes de la peinture de David Daoud sont légion: rapport au temps, exil, voyage, éloignement, nostalgie, absence, éternité. De son pinceau, il construit l’indestructible que le temps prend plaisir à tuer parfois. L’Art Pariétal est une source intarissable qui nourrit son inspiration. L’atemporalité immortalise ses œuvres, l’éphémère se meurt et devient éternité.
L’artiste a exposé dans de nombreuses galeries, musées et sites culturels en France et au Liban. En 2018, Ibrahim Maalouf choisit une de ses œuvres pour la pochette de son album « Levantine Symphony».
Pour créer son matériau de travail, David Daoud s’inspire d’une tradition ancestrale en mélangeant des pigments naturels qui rendent ses toiles uniques. Ses œuvres graphiques sont un clin d’œil aux peintures rupestres des premiers artistes de l’humanité. Dans cette exposition, l’artiste s’interroge sur la relation intime entre des traditions millénaires et notre héritage culturel, de l'homme des cavernes aux cavernes de l'homme.
Parallèlement à cette exposition, le Musée de Préhistoire libanaise a organisé des ateliers de peintures animés par l’artiste. Le premier, destiné aux adultes, a eu lieu le lundi 20 mai . La matinée du mardi 21 mai 2019, était réservée aux enfants et adolescents des ONGs Tahadi Lebanon et Amel Association International.