Mémorandum d’accord avec le Bureau maronite de la pastorale du mariage et de la famille

Daccache : « C'est un devoir de contribuer à une œuvre qui concerne la consolidation de la famille chrétienne ».
18 mars 2019
15h00
Rectorat

L'Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), représentée par son recteur, le Pr Salim Daccache s.j., a signé un mémorandum d'accord (MOU) avec le Bureau maronite de la pastorale du mariage et de la famille, représenté par l'évêque Youhanna-Rafik Al-Warsha et le P. Semaan Bou Abdo, coordinateur du Bureau, au rectorat de l’USJ, Rue de Damas, en présence de : Johanna Hawari Bourjely, directrice du Centre professionnel de médiation (CPM), Eliane Bou Mansour, P. Edgar el-Haibi, directeur de l'Institut supérieur des sciences religieuses, Zeina Husseini Majzoub et Rita Khoury.

Au début de la cérémonie, Monseigneur Warsha a parlé au nom du patriarche maronite Béchara el-Raï, remerciant tous ceux qui ont coordonné et mis en œuvre la naissance de cet accord. Pour sa part, P. Semaan Bou Abdo a déclaré que « la médiation nous rapprochait des familles en temps de crise, car une assistance face à la gravité de la crise était nécessaire, en particulier avec la présence d'enfants vulnérables face à ce type de situation. »

Dans un mot prononcé à cette occasion, le Pr Daccache a estimé que c’est un devoir pour l’USJ « de contribuer à une œuvre ecclésiale importante qui concerne la consolidation de la famille chrétienne pour qu'elle puisse moralement et spirituellement tenir debout. Nous n'oublions pas qu'au fondement de la famille, il y a le couple mari et femme qui, aujourd’hui, se trouve fragilisé avec les vents contraires de la modernité, les problèmes économiques, l’éclatement précoce de la famille, le doute sur la validité du couple et du mariage. »

Daccache a rappelé aussi dans son mot que le CPM est déjà en train de former pour le bureau de la Pastorale 27 médiateurs, de mettre en place une unité de médiation au sein du bureau et de mettre à sa disposition des médiateurs déjà formés.

« C’est l’occasion de dire, enchaine le recteur de l’USJ, que la profession et le rôle du médiateur sont nobles, de la noblesse que remplit Jésus-Christ qui lui est nommé médiateur entre Dieu et les hommes. Il y a en effet une bonne littérature théologique sur le sujet de Jésus le médiateur pour le salut du genre humain. Saint Paul ne dit-il pas dans la première lettre à  Timothée : « En effet, il y a un seul Dieu et il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Jésus-Christ » (1 Timothée 2.5). C’est celui qui porte nos angoisses, nos difficultés et nos péchés vers Dieu le Père, car il est des deux côtés : c’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et son Verbe et c’est en même temps le Fils de l’homme. »

« Nous comprenons par là que le médiateur que nous formons est quelqu’un qui est imprégné de vertus et de valeurs spirituelles et, en même temps, quelqu’un qui a éprouvé les difficultés de la vie humaine concrète et, à ce double titre, il peut assumer ce rôle important dans la vie d’être un médiateur cette fois-ci entre les hommes, sinon des deux côtés de deux parties d’un problème ou d’un conflit », conclut le Pr Daccache.