À l'occasion du trentième anniversaire de la signature de l'accord de Taëf (1989-2019), le Département d'histoire - Relations internationales de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), a organisé une rencontre au Campus des sciences humaines, rue de Damas, avec le principal protagoniste de l'accord, l’ancien président du Parlement libanais, Hussein al-Husseini, en présence du Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’USJ, de l’ancien président de la République, Michel Sleiman, de la doyenne de la FLSH, Pr Christine Babkian Assaf, du chef du département d'histoire, Dr Christian Taoutel, et un parterre de responsables, de doyens, de personnalités religieuses et politiques et d’étudiants.

Le président Hussein al-Husseini a commencé son intervention par un survol historique du processus électoral démocratique au Liban, et il s’est attardé sur les causes de la guerre civile libanaise. Al-Husseini a également expliqué en détail les étapes qui ont abouti au document de réconciliation nationale en 1990. À la suite de tout ce parcours, al-Husseini a estimé que « l'accord de Taëf a été élaboré au Liban, pas en Arabie Saoudite ». Au cours de la rencontre, al-Husseini a répondu aux questions du public, principalement axées sur l'accord de Taëf et ses délibérations.

À l'occasion du trentième anniversaire de la signature de l'accord de Taëf, le Département d'histoire - Relations internationales a organisé une rencontre au avec l’ancien président du Parlement libanais, Hussein al-Husseini.