Le rendez-vous annuel entre l’USJ et les éducateurs scolaires

La continuité, la solidarité, l’espérance, le vivre-ensemble, la production du savoir, ainsi que la présentation des nouveaux projets de l’USJ, étaient à l’ordre du jour
4 décembre 2018
18h00
Campus des sciences humaines

La continuité, la solidarité, l’espérance, le vivre-ensemble, la production du savoir, ainsi que la présentation des nouveaux projets de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), étaient à l’ordre du jour du rendez-vous annuel des chefs d’établissements scolaires et des responsables de l’USJ, une rencontre à laquelle plus d’une centaine de représentants de plusieurs établissements scolaires ont assisté, dans le souci d’assurer une transition fructueuse entre l’école et l’Université. Le rendez-vous s’est tenu sur le Campus des sciences humaines (CSH), rue de Damas, le mardi 4 décembre 2018.

« Telle éducation, tels fruits » est le thème que le Service d’information et d’orientation a voulu donner à cette rencontre. C’est le fruit du choix de l’élève, de ses efforts, de sa passion et de son ambition conjuguée à l’engagement académique de l’USJ. « Mais encore c’est le choix de ses parents et le choix des responsables d’établissements scolaires qui savent différencier entre un établissement d’enseignement supérieur et un autre, entre un diplôme qui a une valeur sûre et conduit au travail surtout dans ces moments difficiles et un autre qui conduit au chômage, car obtenu par la facilité » a précisé le recteur de l’USJ dans son allocution.

Le recteur a mis en avant la solidarité avec « tout étudiant qui souhaite poursuivre ses études à l’USJ et qui aurait des problèmes pour financer ses études. Notre budget annuel devrait dépasser les 19 millions de dollars en bourses sociales précise-t-il, sans parler des autres formes de bourses accordées à différentes catégories d’étudiants ». Mais malgré les difficultés ambiantes, assure le Pr Daccache, l’USJ ne cesse de se rénover et d’adapter ses programmes à l’ère de la quatrième révolution numérique, celle de la robotique et de l’intelligence artificielle qui a commencé à occuper le terrain des universités et des entreprises ».

« Enfin, annonce le recteur, l’ESIB reprend son programme d’études d’architecture, dès septembre prochain, puisque ce programme fonctionnait et c’est à cause de la guerre civile de 1975 qu’il a dû s’arrêter et ce pour répondre aux multiples demandes des élèves et de leurs parents. Les programmes de licence en langue anglaise continuent à se développer puisque l’Institut de gestion des entreprises (IGE), à travers son département d’Ecole hôtelière, a ouvert un bachelor de Culinary arts and restaurant management. »

Pour sa part, le Pr Wajdi Najm, vice-recteur à l’administration, a explicité les modalités de traitement des bourses et des aides financières. Les nouveautés des procédures d’admission ont été précisées par le Pr Toufic Rizk, vice-recteur aux affaires académiques, et par M. Pierre Najm, directeurs des admissions, tandis que les nouveautés de l’ESIB, de l’Institut de lettres orientales (ILO), de l’Ecole de stylisme et de modélisme (ESMOD) et de l’Institut libanais d’éducateurs (ILE), ont été présentées respectivement par le Pr Fadi Geara, le P. Salah Abou Jaoudeh, Mme Nicole Massoud et Mme Viviane Bou Sreih. De son côté, Mme Jana Awad, directrice adjointe du SIO, a parlé des formations en anglais.  

Un dîner, préparé par le restaurant l’Atelier, restaurant d’application de l’IGE, a ensuite été offert aux convives dans le hall du CSH.