L’Université Saint-Joseph (USJ) représentée par son Recteur le Pr Salim Daccache s.j., et la famille du parlementaire et homme de droit feu Chaker Abousleiman, représentée par son fils Maitre Camille et son épouse Mme Marie-Christine Abousleiman, ont signé une convention portant sur la constitution d’un fonds de bourses Chaker Abousleiman destiné aux étudiants de droit. La signature a eu lieu au rectorat de l’USJ en présence de Mesdames Leila, Randa, et Nayla (épouse et filles de M. Abousleiman) et de ses petits-enfants, ainsi que Mme Nayla Moawad, Me Chakib Cortboui, M. Nadim Gemayel, M. Joseph Aboucharaf et M. Edmond Gharios.
Mme Carmel Wakim, secrétaire générale de la Fondation USJ a d’abord souhaité la bienvenue aux personnes présentes puis a donné la parole au Recteur de l’USJ, Pr Salim Daccache s.j..
Pr Daccache a exprimé sa joie et sa fierté d’accueillir « le souvenir d’un grand homme, Ancien de notre université et de notre Liban, l’un des piliers du Front Libanais, Chaker Abousleiman, sous la forme d’un fonds qui porte son nom, destiné à parrainer des bourses d’étudiants. » et il a remercié tous ceux et toutes celles qui ont travaillé pour cet événement d’une manière directe ou indirecte notamment la famille de M. Abousleiman, son épouse Leila, Maître Camille et son épouse Marie-Christine Riachi, et Mme Carmel Wakim, secrétaire générale de la Fondation USJ.
Puis il a décrit cet homme parti il y a dix-sept ans, de « grand patriote, homme de parole et
de droit, un parlementaire brillant, Président de la Ligue maronite durant plus d’un mandat et médiateur courageux en temps de guerre, considéré comme un homme de modération et de dialogue », ajoutant que feu Chaker Abousleiman est un ancien de la Faculté de droit de l’USJ diplômé en 1948 ainsi que son fils, diplômé en 1980.
De son côté, Maitre Camille Abousleiman a remercié l’USJ de le réunir avec sa famille pour honorer la mémoire de son père Chaker Abousleiman qui « incarnait l’éthique professionnelle et le respect de la Loi et qui a œuvré inlassablement pour la défense et le respect de la dignité humaine tant dans sa profession d’avocat, que dans son rôle de médiateur de la paix entre les factions rivales durant la guerre civile et finalement en tant que Président de la Commission de la Justice et des Lois au Parlement libanais. »
Et quant au choix de l’USJ, il a indiqué que « l’USJ est en première ligne de ce combat contre la corruption et l’injustice et se doit d’inculquer à ses étudiants les valeurs d’éthique professionnelles et personnelles qui leurs seront indispensables dans leur carrière, au Liban comme à l’étranger. »