Le Recteur de l’AUF en visite à l’USJ

M. Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et M. Hervé Sabourin, directeur du Bureau Moyen-Orient de l'AUF ont tenu une réunion avec Pr Salim Daccache s.j. à l'USJ
Mercredi 5 octobre 2016
10h
Campus de l'innovation et du sport

M. Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et M. Hervé Sabourin, directeur du Bureau Moyen-Orient de l'AUF ont tenu une réunion avec Pr Salim Daccache s.j. et de nombreux cadres de l’Université Saint-Joseph (vice-recteurs, doyens et directeurs) le 5 octobre 2016 au Campus de l’innovation et du sport (rue de Damas, Beyrouth). L’un des objectifs de cette réunion étant de présenter la recherche à l’USJ grâce à la présence de Mme Dolla Karam Sarkis, vice-recteur à la recherche à l’USJ. A cette occasion Pr Salim Daccache s.j., a rappelé les différents défis que l’USJ est amenée à relever. Notamment le défi d’ordre économique puisque l’USJ est une université privée qui doit compter sur elle-même surtout dans une situation économique et régionale difficile et que pour cela le budget pour les bourses a augmenté de 4 millions à 15 millions de dollars en 2016 pour que plus d’étudiants puissent être aidés. Il a aussi évoqué le défi de la langue française et de l’anglais qui prend plus d’ampleur, ainsi que des universités anglophones qui ont plus de moyens, de capacités ; l’USJ se trouve moins bien positionnée sur le marché du monde arabe surtout que la francophonie a beaucoup perdu de terrain dans ces pays. Puis le défi de l’assurance qualité en matière de pédagogie universitaire et en ce sens l’USJ a fait beaucoup de progrès au cours de 5 dernières années. Par ailleurs, l’USJ doit faire face au défi du numérique, au défi local « l’USJ ne doit pas être l’université de quelques rues à cause des embouteillages et du manque de transport public ». Pr Daccache a aussi rappelé les alliances effectuées avec d’autres universités libanaises pour conserver l’excellence dans la formation d’élites dans le pays. De son côté, M. Jean-Paul de Gaudemar a estimé intéressant de voir autant de personnes de l’USJ engagées à l’AUF et contribuant à ses activités surtout venant d’une université qui est un des phares de la francophonie et dont le rayonnement dépasse le Liban. Après s’être présenté il a souligné les points que l’AUF constate pour pouvoir jouer un rôle dans le support des universités notamment l’évolution de la francophonie et les défis auxquels font face les universités. M. de Gaudemar a estimé que la francophonie a évolué mais pas toujours dans un sens favorable mais qu’il ne faut pas s’arrêter là ; il faut que le monde francophone trouve des solutions pour l’ensemble du monde et surtout pour les universités et tout progrès doit être mis en valeur sans avoir à se poser la question du leadership et donc si la francophonie garde ou non sa première place dans le monde. « Comment faut0il aider nos membres ? À travers la notion de solidarité active qu’il faudrait essayer de décliner dans le contexte de 2016 et des années qui vont suivre. .L’AUF doit faire de son mieux pour aider, surtout les universités pauvres qui n’ont pas les moyens pour la recherche or l’enseignement supérieur sans recherche perd en qualité ; voilà pourquoi l’AUF va inciter les Etats pour avoir une politique de structuration de recherche », a-il ajouté. Enfin, Mme Dolla Karam Sarkis a présenté les dernières activités et projets en cours au niveau de la recherche à l’USJ, montrant le début d’ouverture vers le monde arabe notamment à Dubaï. Elle a aussi présenté les principaux partenaires, les sources de financement, et surtout les projets financés par l’AUF. Mme Sarkis a aussi rappelé certaines actions de cette année, comme la coopération entre l’Université Saint-Joseph et l’Institut de Recherche Industrielle (IRI), et des actions qui ont eu un grand impact et certaines retombées sur la société.