Rencontre annuelle des partenaires du Centre d'études universitaires du Liban-Sud

La rencontre annuelle des partenaires du Centre d'études universitaires du Liban-Sud (CEULS) a eu lieu le 7 mai 2016 au restaurant – Rest house Saïda
Samedi 7 mai 2016
13h
Organisateurs


La rencontre annuelle des partenaires du Centre d'études universitaires du Liban-Sud (CEULS) a eu lieu le 7 mai 2016 au restaurant – Rest house Saïda. Et ce, en présence du Pr Salim Daccache s.j., Recteur de l’USJ, de Mme Dina Sidani, directrice du CEULS, de Mme Bahia Hariri, députée et présidente de la Commission éducative, M. Mohammad El Seoudi, président de la municipalité de Saïda, ainsi que des présidents d’autres municipalités, du Cheikh Mohamad Osseiran, mufti Chiite de Saida, de Mgr Elie Haddad, du Père Nicolas Bassil, représentant Mgr Elias Nassar évêque maronite de Saïda, de M. Ali Shérif, président de l'association des commerçants de Saida, de M. Hussein Nasrallah, directeur UNDP Région Sud Liban, de M. Marcello Mori, chef de Section « Développement durable » de la délégation de l'Union européenne au Liban ainsi que des chefs d’établissements scolaires de la région du Liban-Sud, des directeurs de banques. Cette rencontre annuelle a pour objectif d’établir des liens et d’interagir avec les partenaires de la région pour le rayonnement du CEULS- USJ dans la région du Liban Sud. Elle permet de valoriser le concept de partenariat, autant en amont qu’en aval, sans oublier les interactions horizontales avec le tissu socio-économique, et ce, dans le but de servir le projet commun qui unit tous ces partenaires au CEU Liban Sud - USJ, l’étudiant. Prenant d’abord la parole, Mme Dina Sidani a d’abord souhaité la bienvenue aux invités et a souligné que l’orientation de son discours pour cette année « s’est porté sur notre partenariat, qui pour nous, constitue la clé de réussite du parcours académique et professionnel de notre chère ressource, de notre projet commun, l’étudiant. Aujourd’hui, il me semble que nous sommes tous d’accord que l’étudiant constitue le dénominateur commun vers lequel s’orientent nos réflexions et nos actions stratégiques. » « Pour ce, a-t-elle poursuivi, deux points méritent d’être développés : la pertinence de valoriser ce partenariat et les activités mises en œuvre pour développer et promouvoir le sentiment d’appartenance et d’identité de nos étudiants pour leur université, parce qu’ils seront nos futurs partenaires. » Et de souligner : « L’université a le devoir de développer le capital humain issu de 15 ans de formation scolaire, en formant l’étudiant selon ses ambitions professionnelles et en lui inculquant la curiosité intellectuelle, l’esprit critique et le sens du leadership. Nous nous attendons donc à ce que vous, établissements scolaires partenaires, vous nous communiquiez les besoins et les attentes de vos jeunes en termes de formations. (…) L’université œuvre à inculquer non seulement un savoir et un savoir-faire, mais également et surtout un savoir être, cette attitude professionnelle qui fera la différence entre un diplômé de l’USJ et un diplômé d’une autre institution. La collaboration et la coordination avec les milieux professionnels devraient nous permettre de répondre de façon plus en plus adéquate aux compétences et attitudes requises aujourd’hui dans le milieu professionnel. » Concernant les activités mises en œuvre pour développer et promouvoir le sentiment d’appartenance et d’identité de nos étudiants pour leur université, Mme Sidani a précisé qu’il y a deux grands modes d’actions qui sont retenus aujourd’hui : la valorisation de la vie étudiante et le rôle des Anciens. « pour développer le sentiment d’appartenance et d’identité chez nos chers étudiants, il s’agit d’orienter nos efforts au niveau de la vie sociale estudiantine. Sur le plan logistique, plusieurs aménagements ont été réalisés - Septembre 2015 : Il y a eu l’inauguration des laboratoires de Biochimie pour la branche Faculté des sciences au Centre. D’autres aménagements sont en cours d’étude dans le but de rendre notre campus plus attractif, offrant un cadre de travail adéquat et des espaces communs dédiés aux loisirs ; sur le plan des activités étudiantes, nous sommes en train d’encourager et de soutenir de nombreuses initiatives et activités de la part de nos étudiants : le Service de la Vie étudiante et la Pastorale ont organisé des activités pour fêter Noel avec les enfants à besoins spéciaux d’une institution sociale de la région, des initiatives citoyennes, le parlement des étudiants, Daraj El Yessouyieh et Talent Show des écoles… ; enfin sur le plan de la scolarité, pour ne pas que les frais des études constituent un frein au choix des futurs étudiants, l’USJ propose plusieurs formules : un échelonnement sans frais des droits de scolarité , des prêts via les banques dont nous supportons les intérêts, des bourses provenant de divers organismes (comme la bourse Ghazal et autres…), des bourses sociales » Elle a aussi rappelé que le lancement du Comité fondateur des anciens du Centre a eu lieu en octobre 2015 et qu’en mars 2016, les statuts pour la création d’une Association des Anciens du Centre d’études universitaires du Liban-Sud ont été finalisés et déposés au ministère de l’Intérieur. De son côté, Pr Salim Daccache s.j., a salué cette rencontre comme étant « un moment de nouvelle découverte de l’amitié, un moment d’écoute et de dialogue » rappelant que lorsque l’Université a fondé le CEULS en 1977, il n’y avait que l’USJ qui avait osé aussi introduire l’enseignement supérieur à Zahlé et dans la Békaa et dans la région du Sud Liban dans l’objectif d’aider au développement des régions lointaines de Beyrouth. « Depuis la fondation de l’USJ qui est largement francophone, la langue française a subi des pressions de la langue anglaise, plus pragmatique et plus proche du marché des affaires et du commerce. Actuellement, plus de 70 pour cent des élèves munis du bac libanais ou français choisissent de poursuivre leurs études en langue anglaise. De plus, l’USJ, université jugée exigeante et difficile par certains jeunes n’arrive pas à contrer l’attitude de ceux qui militent pour la loi du moindre effort.. Notre politique à cet égard sera concomitante à notre vision de la place des Centres régionaux au cœur même de notre Université. Il est vrai que nos scolarités sont plus élevées que les autres universités, mais comme vous l’avez déjà constaté, notre Service d’aide financière sera de plus en plus présent et plus souple afin d’aider tout étudiant qui a le niveau et qui vient chez nous par désir d’être à l’USJ et d’avoir son diplôme de chez nous. Actuellement, l’USJ consacre plus de 18 millions de dollars annuellement afin d’aider financièrement plus de 3.000 étudiants. » a-t-il indiqué. « C’est dans ce but, collecter des fonds pour assurer les bourses d’aide financière, qu’un nouveau comité de fundraising a été mise en place à l’USJ, que nous avons appelé la Fondation USJ. » « Quant à la formation de nos étudiants et de vos élèves, a-t-il ajouté, chers directeurs et directrices des établissements scolaires et des entreprises, je voudrais vous dire que la formation qui se fait dans nos Centres et dans le CEULS d’une manière précise est la même qui se fait dans les Facultés mères à Beyrouth. Comme les sujets des examens sont communs, il n’est pas rare que l’un ou l’autre des étudiants, poursuivant leurs études dans ces Centres, de se retrouver major de promotion. De même, l’on voit que la mise en place de laboratoires modernes de biologie et de chimie, a ouvert la porte à une nouvelle génération d’étudiants de se joindre à nous, ce qui montre que toute bonne filière adaptée aux besoins et aux désirs des étudiants peut donner de bons fruits. Et de conclure : « Dans cette lutte commune pour la cause de l’éducation, l’excellence de l’enseignement supérieur, l’on se retrouve solidaires et optimistes, nous tous les responsables civils de la Ville de Saïda et de la région du Sud, les Chefs d’établissements scolaires, leurs adjoints et les chefs d’entreprises, la direction de l’USJ fortement présente cette année pour le CEULS. »